Ordrepublic : sécuriser et maintenir l'ordre. L'organisation militaire de la gendarmerie nationale repose sur un commandement intégré, de l'unité élémentaire (GM et GD) à la direction générale (DGGN), lui permettant d'adopter une posture opérationnelle permanente, gage de réactivité et d'une forte capacité de mobilisation.
30 octobre 2020 par / 692 vues Le 17 septembre, le ministĂšre de l’IntĂ©rieur prĂ©sentait son nouveau schĂ©ma de maintien de l’ordre visant Ă  adapter » la gestion des manifestations en France ! Cette nouvelle doctrine se veut plus ferme avec les auteurs de violences », mais aussi plus protectrice pour les manifestants »  ce qui en langage policier revient Ă  lĂ©gitimer davantage de Darmanin, ministre de l’IntĂ©rieur accusĂ© d’agressions sexuelles et dont les saillies flirtent ouvertement avec la rhĂ©torique de l’extrĂȘme droite, vient de dĂ©voiler un nouveau schĂ©ma de maintien de l’ordre. On s’attendait Ă  un dispositif dur, violent et liberticide on n’est pas déçu ! Sous couvert de rĂ©pondre aux multiples dĂ©nonciations des violences des forces de l’ordre, le nouveau texte entĂ©rine en rĂ©alitĂ© une violence policiĂšre accrue. La plupart des nouvelles mesures prĂ©tendent remĂ©dier Ă  des critiques spĂ©cifiques des violences policiĂšres. De maniĂšre systĂ©matique, ces rĂ©ponses sont cosmĂ©tiques, voire le prĂ©texte Ă  de nouvelles mesures liberticides. Petit tour d’horizon. RTS L’emploi du LBD en partie encadrĂ© Les grenades explosives extrĂȘmement dangereuses telles que la DMG grenade de dĂ©sencerclement et la GLI-F4 Ă  la TNT sont supprimĂ©es
 Mais remplacĂ©es par des grenades tout aussi dangereuses la G2ML Ă  l’hexocire, explosif dĂ©rivĂ© du C4 et la GENL qui est une nouvelle grenade de dĂ©sencerclement – dont le ministĂšre promet qu’elle projette moins d’éclats en hauteur ». L’emploi du LDB est strictement encadrĂ© par un superviseur
 Mais en rĂ©alitĂ© c’était dĂ©jĂ  le cas pour les CRS et la gendarmerie mobile, c’est-Ă -dire l’écrasante majoritĂ© des corps professionnels de maintien de l’ordre. Mais surtout, la supervision n’est plus nĂ©cessaire dĂšs que les policiers sont en situation de lĂ©gitime dĂ©fense – en gros dĂšs qu’un projectile vole en direction des policiers –, ceux-ci ont le champ libre pour dĂ©gainer les LBD Ă  volontĂ© ! Les policiers de la Bac, de triste rĂ©putation, ne pourront plus ĂȘtre cagoulĂ©s et devront porter un uniforme
 Mais en Ă©change, pour prĂ©server » les policiers, une interdiction de filmer et de diffuser les images non floutĂ©es sera mise en place. Adieu les vidĂ©os virales dĂ©nonçant les exactions policiĂšres. Les unitĂ©s de Bac cagoulĂ©es ne seront plus dĂ©ployĂ©es
 Mais le dispositif des Brav-M sera gĂ©nĂ©ralisĂ© Ă  l’ensemble du territoire. Les Brav-M sont les mĂȘme policiers de la Bac – mais sur des motos et rendus anonymes non plus par une cagoule mais par un casque de moto intĂ©gral. C’est le retour des tristement cĂ©lĂšbres voltigeurs, ceux-lĂ  mĂȘme qui avaient Ă©tĂ© dissous aprĂšs l’assassinat de Malik Oussekine, Ă©tudiant tabassĂ© Ă  mort en 1986 alors qu’il sortait d’un club de jazz. Se rajoutent en plus quelques petites perles liberticides. Le nouveau schĂ©ma indique que les journalistes devront ĂȘtre cornaquĂ©s par la police s’ils ne veulent pas devenir leur cible [1]. Enfin, le rĂŽle du renseignement et du procureur dans la gestion des manifestations sera accru, afin de cibler les manifestants radicalisĂ©s ». On peut supposer que cette mesure ne fera que renforcer la rĂ©pression judiciaire et entraĂźnera des arrestations prĂ©ventives de militantes et militants d’ ultra-gauche »  Le maintien de l’ordre en France s’inscrit dans un processus de brutalisation accrue, entĂ©rinĂ© par ce nouveau schĂ©ma. N’oublions pas l’assassinat de RĂ©mi Fraisse sur la Zad du Testet ainsi que la rĂ©pression extrĂȘmement brutale des gilets jaunes et du mouvement contre la loi Travail. Quel est le sens de cette mutation ? Dans les annĂ©es 1990 et 2000, le maintien de l’ordre Ă©tait basĂ© sur un contrĂŽle des foules, souvent coproduit avec certaines organisations syndicales, avec un degrĂ© de violence moins Ă©levĂ© [2]. Pourquoi changer ? Comme le rappellent de nombreux historiens et sociologues, le niveau de violence dans les manifestations n’est pas plus Ă©levĂ© qu’avant [3]
 Ce n’est pas la violence des manifestantes qui a changĂ©, mais la maniĂšre dont les dĂ©mocraties » libĂ©rales gĂšrent la contestation. Ces rĂ©gimes n’ont jamais Ă©tĂ© de rĂ©elles dĂ©mocraties, car derriĂšre un rideau de fumĂ©e dĂ©mocratique c’est en rĂ©alitĂ© la classe dominante qui Ă©tablit une dictature sur l’économie, dĂ©fendue Ăąprement par les forces de l’ordre. Ce qui change, c’est que les apparences de dĂ©mocratie s’écornent de plus en plus. Les gouvernants sont de moins en moins disposĂ©s Ă  accorder des miettes aux travailleurs et travailleuses. Dans ce contexte, le dĂ©veloppement du sĂ©curitaire a Ă©tĂ© la solution pour contrĂŽler la contestation et les illĂ©galismes des classes populaires. Depuis les annĂ©es 1970, la logique sĂ©curitaire s’est dĂ©ployĂ©e dans toutes les sphĂšres de la sociĂ©tĂ© durcissement de la violence policiĂšre, dĂ©veloppement titanesque de la surveillance de masse
 L’antiterrorisme constitue le cheval de Troie des mesures les plus liberticides. C’est aussi la maniĂšre de concevoir la contestation politique qui Ă©volue. DĂ©sormais on oppose un centre libĂ©ral et progressiste et ĂŽ combien macronien Ă  une contestation illibĂ©rale », populiste », voire radicalisĂ©e ». C’est ce contexte politique qui explique le nouveau schĂ©ma de maintien de l’ordre. Les manifestants sont considĂ©rĂ©s comme des ennemis politiques, potentiellement des insurgĂ©s, et traitĂ©s comme tels. C’est dans cette perspective qu’il faut comprendre l’utilisation des services de renseignement sur les manifestants potentiellement radicalisĂ©s », de mĂȘme que l’usage d’armes mutilantes. La logique est avant tout de blesser pour terrifier, tout comme les nasses oĂč les manifestants sont saturĂ©s de gaz lacrymogĂšnes sans possibilitĂ© de s’échapper. L’État terrifie et se rĂ©vĂšle dĂ©complexĂ©e Pour finir, ce maintien de l’ordre tend Ă  montrer le vrai visage d’un rĂ©gime de plus en plus autoritaire. La violence policiĂšre est dans une certaine mesure efficace elle Ă©loigne beaucoup de personnes de la rue, effrayĂ©es par le risque de traumatismes, blessures et arrestations. NĂ©anmoins, il ne faut pas perdre espoir ce maintien de l’ordre contribue Ă  montrer le vrai visage de la violence d’État et dĂ©lĂ©gitime le rĂ©gime en place. Celui-ci apparaĂźt de plus en plus pour ce qu’il est une bande de managers de bas Ă©tage au service des plus grands patrons. Pour faire passer des rĂ©formes impopulaires, leur seule option est d’envoyer un corps de police ultra violent – gangrenĂ© par l’extrĂȘme droite – tabasser les opposantes et opposants. Mais ne l’oublions pas, Ă  force de traiter les manifestantes et manifestants comme de dangereux insurgĂ©s, il n’est pas exclu qu’ils le deviennent
 Et peut-ĂȘtre que les mauvais jours finiront ! Matt UCL Montpellier [1] Le nouveau schĂ©ma du maintien de l’ordre porte atteinte Ă  la libertĂ© d’informer », 22 septembre 2020, Qu’est-ce que c’est le maintien de l’ordre », 5 septembre 2012, Est-ce que les manifestations n’ont jamais Ă©tĂ© aussi violentes qu’en ce moment, comme le dit le gouvernement ? », sur
FondĂ©een 1941, l’École nationale supĂ©rieure de la police s’est adaptĂ©e pour former les futurs commissaires et officiers aux exigences du terrain comme aux enjeux de l’époque. Une
Le ministĂšre de l'IntĂ©rieur a publiĂ© jeudi son nouveau schĂ©ma national du maintien de l'ordre, dont GĂ©rald Darmanin avait prĂ©sentĂ© la semaine passĂ©e les principaux des mois Ă  plancher sur le sujet, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur a publiĂ©, jeudi 17 septembre, le document relatif Ă  la nouvelle doctrine du maintien de l'ordre, qui vise, selon GĂ©rald Darmanin, Ă  "adapter" la gestion des manifestations en France. PrĂ©sentĂ©es comme une "Ă©tape cruciale dans la pratique du maintien de l'ordre en France", les mesures valident notamment l'usage des armes de force intermĂ©diaire. Ce schĂ©ma national du maintien de l'ordre SNMO vise Ă  mettre fin aux polĂ©miques Ă  rĂ©pĂ©tition, depuis prĂšs de deux ans, concernant l'utilisation de la force par la police, en particulier lors des mobilisations des "gilets jaunes". Plusieurs personnes ont Ă©tĂ© gravement blessĂ©es par des tirs de lanceurs de balles de dĂ©fense LBD et de grenades. Voici ce qu'il faut savoir sur ce SNMO. De nouvelles grenades L'une des principales nouveautĂ©s prĂ©sentĂ©es dans ce document n'en est pas une. Le modĂšle de grenade Ă  main de dĂ©sencerclement GMD avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© remplacĂ© depuis quelques semaines par un nouveau type, rĂ©putĂ© moins dangereux, la grenade Ă  Ă©clats non lĂ©taux GENL, dont les commandes ont Ă©tĂ© passĂ©es dĂšs 2019. ClassĂ©e comme arme de catĂ©gorie A2, et donc comme "matĂ©riel de guerre", selon le site spĂ©cialisĂ© Maintien de l'ordre, ce nouveau modĂšle dispose d'un bouchon allumeur responsable des blessures les plus graves qui ne saute plus, restant solidaire du corps de la grenade, qui demeure intact aprĂšs la dĂ©tonation. Quand elles explosent, les GENL, fabriquĂ©es par la sociĂ©tĂ© d'armement et d'Ă©tude Alsetex, produisent un bruit trĂšs lĂ©gĂšrement infĂ©rieur Ă  celui des GMD et projettent 18 petits galets de caoutchouc de 10 grammes chacun Ă  une vitesse moyenne de 342 km/h, contre 450 km/h pour le modĂšle prĂ©cĂ©dent. Comme pour la GMD qu'elle remplace, la doctrine d'emploi prĂ©voit un usage uniquement Ă  la main, en la faisant rouler au sol, et proscrit tout lancer en cloche, pour un "rayon d'efficacitĂ© de 5 Ă  10 mĂštres", contre 15 mĂštres pour la prĂ©cĂ©dente grenade. Le SNMO mentionne par ailleurs l'achat de matĂ©riel dĂ©diĂ© au maintien de l'ordre. "VĂ©hicules de commandement, engins lanceurs d'eau, vĂ©hicules blindĂ©s, matĂ©riels d'intervention et de protection, matĂ©riels radio...", liste-t-il. L'usage des LBD encadrĂ© Le DĂ©fenseur des droits ainsi que plusieurs ONG demandent depuis des annĂ©es le retrait de cette arme de l'arsenal policier, sans succĂšs. Selon la nouvelle version de la doctrine, l'usage des lanceurs de balles de dĂ©fense est maintenu, mais mieux encadrĂ©. ConcrĂštement, les tireurs devront dorĂ©navant ĂȘtre assistĂ©s d'un "superviseur" chargĂ© notamment d'"Ă©valuer la situation d'ensemble et les mouvements des manifestants, de s'assurer de la comprĂ©hension des ordres par le tireur et de dĂ©signer l'objectif", est-il Ă©crit dans le document du ministĂšre. Comme indiquĂ© dans un rapport du SĂ©nat PDF sur l'usage des LBD dans le cadre du maintien de l'ordre, datĂ© de fĂ©vrier 2019, c'est Ă©galement lui qui donne l'ordre de tirer. Car cela n'a rien de nouveau pour les CRS et les gendarmes mobiles porteurs de LBD, dĂ©jĂ  soumis Ă  la prĂ©sence d'un superviseur. La mesure est en rĂ©alitĂ© Ă©tendue aux effectifs de sĂ©curitĂ© publique et aux Brigades de rĂ©pression de l'action violente Brav, composĂ©es notamment des Brigades anti-criminalitĂ© Bac. "Ça ne se fait pas de gaietĂ© de cƓur, parce que lĂ  oĂč il fallait un policier avant, maintenant il en faut deux", a rĂ©agi une source au ministĂšre de l'IntĂ©rieur, citĂ©e par LibĂ©ration article payant. Enfin, le texte prĂ©cise que le superviseur pourra ĂȘtre porteur d'une camĂ©ra-piĂ©ton, dans la continuitĂ© de l'instruction du 23 janvier 2019 visant, Ă  l'Ă©poque, Ă  en doter les porteurs de LBD "dans toute la mesure du possible". Les porteurs de camĂ©ra sont invitĂ©s "dans tous les cas ... Ă  enregistrer les conditions dans lesquelles le LBD a Ă©tĂ© utilisĂ©". Mais pour Fabien Jobard, directeur de recherches au CNRS et spĂ©cialiste du maintien de l'ordre citĂ© par franceinfo, "on va naviguer dans des eaux troubles en ce qui concerne l'usage du LBD. Est-ce une arme de maintien de l'ordre ou seulement une arme de lĂ©gitime dĂ©fense ? L'ambiguĂŻtĂ© n'est pas tout Ă  fait levĂ©e encore", a-t-il estimĂ© le 11 septembre, Ă  la suite de la prĂ©sentation des principales mesures du SNMO par le ministre de l'IntĂ©rieur, GĂ©rald Darmanin. InterrogĂ© dans LibĂ©ration, il a encore pointĂ© "l'ambiguĂŻtĂ© de la prĂ©sence de cette arme en maintien de l'ordre, censĂ© ĂȘtre de la gestion de foule". "Quelles que soient les conditions d'usage, ça reste une arme qui vise un individu et un seul", a-t-il exposĂ©, expliquant notamment son maintien dans l'arsenal des forces de l'ordre par la "pression syndicale". Des unitĂ©s plus "mobiles" Pour "mettre fin aux exactions" et rĂ©pondre Ă  "l'infiltration plus systĂ©matique de casseurs au sein des cortĂšges", une plus grande mobilitĂ© des forces de l'ordre est un "impĂ©ratif", Ă©crit le ministre de l'IntĂ©rieur, en prĂ©ambule du texte. Des unitĂ©s "spĂ©cialement constituĂ©es" disposant d'un "grand pouvoir de mobilitĂ©" pourront ĂȘtre mises en place. Une "contribution grandissante des unitĂ©s hors unitĂ©s de force mobile" est aussi soulignĂ©e. Se pose alors la question de la formation au maintien de l'ordre lors des manifestations de ces policiers. Si on leur demande "de prendre part Ă  un dispositif de maintien de l'ordre pour y faire ce qu'ils font en police urbaine, pour faire du 'saute-dessus', ce sera un problĂšme", commente Fabien Jobard dans LibĂ©ration. Le document du ministĂšre de l'IntĂ©rieur aborde ce point en indiquant que les unitĂ©s spĂ©cialement constituĂ©es "bĂ©nĂ©ficient de formations adĂ©quates, tant pour leurs propres modes d'action que pour leur interopĂ©rabilitĂ© avec les unitĂ©s de forces mobiles". Enfin, les acteurs traditionnels du maintien de l'ordre bĂ©nĂ©ficieront quant Ă  eux de la crĂ©ation de 300 postes de gendarmes mobiles. Ces derniers "bĂ©nĂ©ficient de prĂšs de 60% de la hausse des effectifs annoncĂ©s", relĂšve le journal L'Essor de la gendarmerie. Un effort de communication avec les manifestants La nouvelle doctrine prĂ©voit aussi une "modernisation des sommations", avec notamment l'ajout de la phrase "Quittez immĂ©diatement les lieux", en plus des traditionnelles indications, afin d'"exprimer plus explicitement ce qui est attendu de la part des manifestants". Evoquant ce point sur Twitter, le journaliste Maxime ReyniĂ©, fondateur du site Maintien de l'ordre, a estimĂ© qu'"en clair, ça ne changera rien. Toujours trois messages qu'on n'entendra jamais au milieu de la foule, des cris, etc.". Et si les forces de l'ordre seront Ă©quipĂ©es, selon le document, de nouveaux matĂ©riels comme des "haut-parleurs de forte puissance" ou des "panneaux Ă  message variable", pour mieux informer les manifestants, le journaliste en pointe les limites, dĂ©crivant des panneaux "illisibles car trop loin, ou trop de lacrymos, ou cassĂ©s". Quant Ă  l'utilisation des rĂ©seaux sociaux pour faire passer ces informations au cours des mobilisations, elle est "inutile" puisque "personne ne [les] regarde en participant Ă  une manif". Dans le cadre de cet effort de communication, un "dispositif de liaison et d'information" doit aussi ĂȘtre mis en place entre policiers et organisateurs. "Ces Ă©changes rappelleront aussi la nĂ©cessitĂ© pour les orgas de se dĂ©solidariser rapidement des 'casseurs'", analyse encore Maxime ReyniĂ© sur Twitter. Le journaliste y voit "un cĂŽtĂ© tactique pour faciliter l'intervention mais aussi ... politique pour bien sĂ©parer les gentils et les 'casseurs' encore plus, et au sein mĂȘme des cortĂšges entre militants, et Ă©viter les 'convergences' qu'on a pu voir plusieurs fois." Plus de transparence Affichant aussi la volontĂ© d'une plus grande "transparence" dans l'action des forces de l'ordre, le texte souligne que toutes les unitĂ©s porteuses d'un uniforme devront avoir un marquage dans le dos pour permettre leur identification. Cela s'ajoutera "port du RIO" le rĂ©fĂ©rentiel des identitĂ©s et de l'organisation, un numĂ©ro qui identifie le policier, "y compris sur la tenue de maintien de l'ordre", souligne le document. Cependant, en dĂ©cembre dernier, LibĂ©ration relevait dĂ©jĂ  de nombreux manquements Ă  la loi concernant le RIO. "Les Ă©lĂ©ments de la tenue nĂ©cessaires au maintien de l'ordre ne disposent pas d'emplacement pour mettre le RIO, ou parfois, le cachent", affirmait Philippe Capon, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral d'Unsa Police. Le dernier SNMO n'aborde pas ce problĂšme. En revanche, le ministre de l'IntĂ©rieur souhaite interdire la diffusion des visages non floutĂ©s du personnel, et ce, alors que le port de la cagoule reste interdit. Une place "particuliĂšre" pour les journalistes Le SNMO insiste aussi sur la nĂ©cessitĂ© de reconnaĂźtre la "place particuliĂšre des journalistes au sein des manifestations". Le texte pointe notamment leur droit Ă  "porter des Ă©quipements de protection, dĂšs lors que leur identification est confirmĂ©e et leur comportement exempt de toute infraction ou provocation". Pour autant, le texte rappelle "que le dĂ©lit constituĂ© par le fait de se maintenir dans un attroupement aprĂšs sommation ne comporte aucune exception, y compris au profit des journalistes ou de membres d'associations". "Ils doivent, comme n'importe quel citoyen, obtempĂ©rer aux injonctions des reprĂ©sentants des forces de l'ordre en se positionnant en dehors des manifestants appelĂ©s Ă  se disperser."
Ilexiste des spĂ©cialitĂ©s comme le maintien de l'ordre qui nĂ©cessiteront des matĂ©riels de protection et de dĂ©fense (casque, bouclier, etc..) Pour rĂ©sumer je dirais que selon la spĂ©cificitĂ© des missions effectuĂ©es par le policier, il existe de nombreux matĂ©riels adaptĂ©s. À vous de trouver votre spĂ©cialitĂ© Créées par le GĂ©nĂ©ral De Gaulle, pour contribuer au rĂ©tablissement de la lĂ©galitĂ© rĂ©publicaine, les Compagnies RĂ©publicaines de SĂ©curitĂ© CRS sont unitĂ©s mobiles formant la rĂ©serve gĂ©nĂ©rale de la police nationale » spĂ©cialisĂ©es dans le maintien de l’ leur crĂ©ation, elles se sont largement illustrĂ©es notamment en AlgĂ©rie, en mai 68, en 1994 Ă  Rennes et chaque jour lorsqu’elles sont sollicitĂ©es dans les situations qui nĂ©cessitent leur concours et leur 1944, les CRS ont vu leurs missions se diversifier. Aujourd'hui, parallĂšlement au rĂ©tablissement et au maintien de l'ordre, elles concourent Ă  la plupart des autres missions de les CRS ont, dans leurs attributions propres, des missions de sĂ©curitĂ© routiĂšre, de police des grands axes et de secours en mer et en outre, elles interviennent souvent en renfort d'autres services En mission de sĂ©curisation elles concourent, avec les effectifs de la DCSP Ă  l'objectif gouvernemental de lutte contre la petite et moyenne dĂ©linquance et Ă  la lutte contre les violences urbaines ; Avec ceux de la DCPAF elles participent Ă  la surveillance des ports et aĂ©roports, des frontiĂšres et des voies de communication avec l'Ă©tranger ; Avec ceux du SPHP elles contribuent aux missions d'escorte de protection des hautes personnalitĂ©s et Ă  la sĂ©curitĂ© des rĂ©sidences officielles en France, et de nos ambassades Ă  l'Ă©tranger. Les compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ© ont un quadruple impĂ©ratif de professionnalisme, de disponibilitĂ©, de mobilitĂ© et d’adaptabilitĂ©. Ce quadruple impĂ©ratif et cette exigence font des CRS, des unitĂ©s essentielles Ă  notre organisation territoriale sur trois niveaux rĂ©pond Ă  cette obligation 1 direction centrale auprĂšs du directeur gĂ©nĂ©ral de la police nationale Ă  Paris ; 7 directions zonales installĂ©es aux siĂšges des zones de dĂ©fense ; Des unitĂ©s territoriales - 60 compagnies de service gĂ©nĂ©ral dites compagnies maintien de l'ordre; - 1 compagnie dĂ©diĂ©e aux CRS n° 1 ; - 9 compagnies autoroutiĂšres et 6 unitĂ©s motocyclistes zonales ; - La CRS Alpes et des sections montagne ;- La musique de la police nationale formation annexe de la CRS n° 1.
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Lemaintien de l’ordre public appartient aux unitĂ©s composant la force publique, comme les compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ© (CRS), les compagnies ou sections d’intervention (CI ou SI), les compagnies de sĂ©curisation (CS), les unitĂ©s de voie publique et unitĂ©s mobiles d’intervention et de protection.. Les missions d'un policier en maintien de l'ordre sont de :
Claire HĂ©don, nouvelle dĂ©fenseure des droits, a Ă©tĂ© auditionnĂ©e mercredi 25 novembre 2020 par la commission d’enquĂȘte parlementaire sur la politique de maintien de l’ordre. Le moins que l’on puisse dire, c’est que personne n’a Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©, de l’IGPN au plus haut sommet de l’Etat et de l’agent de police Ă  sa plus haute hiĂ©rarchie, tout le monde en a pris pour son grade. Des plaintes contre la police, en particulier la BAC L’audition commence par un propos liminaire suivi de questions du rapporteur de la commission. On apprend alors quelques donnĂ©es chiffrĂ©es. Sur les quelque 90 saisines de la dĂ©fenseure des droits au sujet du maintien de l’ordre, 56% concernent la police et 16% la gendarmerie. Sur question du rapporteur, Claire HĂ©don en vient Ă  citer un service, qui n’a visiblement surpris ni le rapporteur, ni le prĂ©sident de la commission la BAC
 Une saisine de la dĂ©fenseure des droits donne lieu Ă  une vĂ©ritable enquĂȘte administrative en vue d’établir les responsabilitĂ©s et la vĂ©ritĂ© des faits reprochĂ©s. A l’issue de cette enquĂȘte un avis est rendu avec une demande faite au ministre de l’intĂ©rieur d’engager ou non des poursuites. Pourtant, dĂ©plore Claire HĂ©don, aucun de ces avis ne reçoit de suites favorables, le ministĂšre ayant toujours un prĂ©texte pour considĂ©rer inopportunes les poursuites. La dĂ©fenseure insiste pourtant nous ne demandons pourtant pas des sanctions, seulement d’engager des poursuites ». Un problĂšme de formation, quand il y en a La dĂ©fenseure des droits met en avant la formation des agents comme un Ă©lĂ©ment essentiel. Elle observe en effet que les unitĂ©s qui font l’objet de plaintes sont les unitĂ©s qui ne disposent pas de formation au maintien de l’ordre. La BAC, souvent mise en cause, ne dispose par exemple d’aucune formation en maintien de l’ordre. S’ensuit un Ă©change entre le rapporteur affirmant oui ils savent interpeller mais pas maintenir l’ordre » et la dĂ©fenseure de rĂ©pondre ce n’est pas le mĂȘme mĂ©tier ». Les techniques apprises dans les formations sont elles-mĂȘmes mises en question. Les techniques d’étranglement et de plaquage ventral sont bien sĂ»r ciblĂ©es. La dĂ©fenseure des droits prĂ©cise alors que la gendarmerie, bien moins visĂ©e par des plaintes, n’enseigne pas ces mĂ©thodes et est pourtant affectĂ©e au maintien de l’ordre. Cette formation devrait Ă©galement contenir un apprentissage Ă  la dĂ©sescalade de la violence, Claire HĂ©don citant l’exemple du retrait du casque qui permettrait de faire baisser la tension en adoptant un comportement non belliqueux. Un problĂšme de contrĂŽle des agents La dĂ©fenseure des droits prĂ©cise ensuite qu’il ne faudrait pas se limiter Ă  sanctionner les agents qui commettraient des dĂ©rapages ». Il y a aussi un problĂšme de management et des failles dans l’encadrement. Il faut donc aussi rechercher les responsabilitĂ©s dans la hiĂ©rarchie, comme ont pu le montrer certaines affaires, dont l’affaire ThĂ©o. C’est Ă©galement un problĂšme dans les instances de contrĂŽle. L’Inspection gĂ©nĂ©rale de la Police nationale IGPN – la police des polices et l’Inspection gĂ©nĂ©rale de la Gendarmerie nationale IGGN sont toutes deux rattachĂ©es Ă  des ministĂšres donc contrĂŽlĂ©es par le Gouvernement. A la question de savoir comment garantir une indĂ©pendance de ces services, la dĂ©fenseure des droits de rĂ©torquer la nomination pour six ans non renouvelable donne une grande indĂ©pendance », faisant allusion Ă  son propre indĂ©pendance, elle le dĂ©montre en prenant une position forte. Rappelant l’interpellation violente d’une infirmiĂšre, elle affirme que les personnels soignants sont Ă©puisĂ©s, que les policiers et gendarmes sont Ă©puisĂ©s et pointe la responsabilitĂ© de l’Etat dans l’épuisement des services publics ».
Administration Protection individuelle. Tenue. Tenue complĂ©te maintien de l'ordre AMGPRO. Voir les photos (2) CaractĂ©ristiques. RĂ©sumĂ©. Produits similaires. RĂ©sultat Casque de maintien de l'ordre de CRS Police... - Lot 353 - MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres Nevers Lot n° 353 Lot n° 353 Estimation 30 - 50 EUR Casque de maintien de l'ordre de CRS Police... - Lot 353 - MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres Nevers Casque de maintien de l'ordre de CRS Police Nationale circa 1968. H_18 cm L_26,5 cm Informations sur la vente - CERAMIQUES, FRANC MACONNERIE ET AUTRES COLLECTIONS Vente CollectionsCĂ©ramiques, franc-maçonnerie, compagnonnage, instruments de musique et autres collectionsSamedi 8 fĂ©vrier Ă  14h30HĂŽtel Mercure Nevers Pont de Loire, Quai de MĂ©dine58000 NeversExpositions publiques vendredi 7 fĂ©vrier de 15h00 Ă  18h00samedi 8 fĂ©vrier de 10h00 Ă  12h00 Conditions de vente - CERAMIQUES, FRANC MACONNERIE ET AUTRES COLLECTIONS Vente Ă  Nevers 58000, HĂŽtel Mercure Nevers Pont de Loire, Quai de des lots sur place ou au bureau 7 place Saint-Laurent 58000 NEVERS Ă  partir du mardi 11 conditions gĂ©nĂ©rales de la vente et tout ce qui s’y rapporte sont rĂ©gis uniquement par le droit français. Le fait de participer Ă  la prĂ©sente vente aux enchĂšres publiques implique que tous les acheteurs ou leurs mandataires, acceptent et adhĂ©rent Ă  toutes les conditions ci-aprĂšs Ă©noncĂ©es. La vente est faite au comptant et conduite en euros. La loi française seule rĂ©git l’ensemble des relations contractuelles entre les ET GARANTIESLes indications figurant au catalogue sont Ă©tablies par MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres et l’expert, sous rĂ©serve des rectifications, notifications et dĂ©clarations annoncĂ©es au moment de la prĂ©sentation du lot et portĂ©es au procĂšs-verbal de la dimensions, couleurs des reproductions et informations sur l’état des oeuvres et objets sont fournies Ă  titre indicatif. L’absence d’indications relatives Ă  un incident, un accident, une restauration ou une mesure conservatoire affectant un lot n’indique pas que l’oeuvre ou l’objet en soit les lots sont vendus dans l’état oĂč ils se trouvent au moment de leur adjudication avec leurs possibles dĂ©fauts et rĂ©clamation ne sera admise une fois l’adjudication prononcĂ©e, une exposition prĂ©alable ayant permis aux acquĂ©reurs l’examen des oeuvres rapport de condition sur l’état de conservation pourra ĂȘtre communiquĂ© gracieusement sur demande. La responsabilitĂ© de MĂ©tayer Maison de ventes aux enchĂšres ou de l’expert de la vente, ne saurait ĂȘtre engagĂ©e relativement Ă  un dĂ©faut qu’un examen attentif de l’objet n’aurait pu dĂ©celer, et qui aurait nĂ©cessitĂ© des moyens techniques non habituels – radiographie, dĂ©montage
 cas de contestation au moment de l’adjudication, s’il est Ă©tabli que deux ou plusieurs enchĂ©risseurs ont simultanĂ©ment portĂ© une enchĂšre Ă©quivalente, et rĂ©clament en mĂȘme temps l’adjudication du lot pour leur compte, aprĂšs le prononcĂ© du mot adjugĂ©, le dit lot sera remis en adjudication au prix proposĂ© par les enchĂ©risseurs et tout le public prĂ©sent sera admis Ă  enchĂ©rir de DE LA VENTELes enchĂšres sont portĂ©es librement en salle, par tĂ©lĂ©phone ou sur internet. L’inscription prĂ©alable Ă  la vente est obligatoire sur les plateformes Drouot Digital et Pour certaines ventes, MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres se rĂ©serve le droit de demander des garanties bancaires aux potentiels acheteurs avant la commissaire-priseur garde l’entiĂšre maĂźtrise de la vente. Lui seul dĂ©cide de la mise Ă  prix, de l’ordre de prĂ©sentation des lots et du pas d’ ENCHÈRES TÉLÉPHONIQUES ET INTERNETLa prise en compte et l’exĂ©cution des enchĂšres tĂ©lĂ©phoniques et internet est un service gracieux rendu par MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres. À ce titre, la sociĂ©tĂ© n’assumera aucune responsabilitĂ© si la liaison tĂ©lĂ©phonique ou internet est interrompue, n’est pas Ă©tablie ou tardive. MĂ©tayer Maison de Ventes aux enchĂšres n’assumera aucune responsabilitĂ© en cas d’inexĂ©cution au titre d’erreurs ou d’omissions en relation avec les ordres tĂ©lĂ©phoniques. Le seul click de formulation d’enchĂšre via Ă©tablit une enchĂšre au mĂȘme titre que si elle Ă©tait portĂ©e dans la salle de vente. En aucun cas, l’évocation d’une erreur ou d’une mauvaise manipulation ne pourrait soustraire l’acquĂ©reur via internet Ă  son obligation de rĂ©gler les sommes dues. Les enchĂšres portĂ©es par l’intermĂ©diaire des plateformes partenaires que sont Drouot Digital et qui ne seraient pas honorĂ©es par l’adjudicataire, peuvent donner lieu, suite Ă  un prĂ©avis de l’enchĂ©risseur, au blocage de son compte Drouot Digital ou jusqu’à complet paiement du À LA CHARGE DE L’ACHETEURL’acheteur paiera Ă  MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres, en sus du prix d’adjudication ou prix au marteau, une commission d’adjudication de 22 % TEMPORAIRELes acquĂ©reurs des lots indiquĂ©s par * devront s’acquitter, en sus des frais de vente, de la TVA 5,5 % des droits et des taxes pour importation SORTIE DU TERRITOIRE FRANÇAISLa sortie d’un objet ou d’une oeuvre du territoire français peut ĂȘtre sujette Ă  une autorisation du document concernĂ© ne relĂšve que de la responsabilitĂ© du bĂ©nĂ©ficiaire de l’adjudication du lot concernĂ© par cette retard ou le refus de dĂ©livrance par l’administration des documents de sortie du territoire, ne justifiera ni l’annulation de la vente, ni un retard de rĂšglement, ni une MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres est sollicitĂ©e par l’acheteur ou son reprĂ©sentant, pour faire ces demandes de sortie du territoire, l’ensemble des frais engagĂ©s sera Ă  la charge totale du demandeur. Cette opĂ©ration ne sera qu’un service rendu par MĂ©tayer Maison de Ventes aux APRÈS LA VENTELa TVA collectĂ©e au titre des frais de vente ou celle collectĂ©e au titre d’une importation temporaire du lot, peut ĂȘtre remboursĂ©e Ă  l’adjudicataire dans les dĂ©lais lĂ©gaux sur prĂ©sentation des documents qui justifient l’exportation du lot D’ARMES La vente d'armes est soumise Ă  la prĂ©sentation par l'adjudicataire d'un agrĂ©ment propre Ă  la catĂ©gorie PROTEGEES Les espĂšces protĂ©gĂ©es au titre de la CITES sont soumises Ă  l'obtention d'un certificat Ă  la charge de l’ DE SUITELe paiement du droit de suite, prĂ©vu Ă  l’article L 122-8 du Code de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, est Ă  la charge du DE L’ÉTAT FRANÇAISL’État français dispose, dans certains cas dĂ©finis par la loi, d’un droit de prĂ©emption des oeuvres vendues aux enchĂšres ce cas, l’État français se substitue au dernier enchĂ©risseur sous rĂ©serve que la dĂ©claration de prĂ©emption formulĂ©e par le reprĂ©sentant de l’Etat dans la salle de vente, soit confirmĂ©e dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la DES ENCHÉRISSEURSEn portant une enchĂšre sur un lot, les enchĂ©risseurs assument la responsabilitĂ© personnelle de rĂ©gler le prix d’adjudication de ce lot, augmentĂ© de la commission d’adjudication et de tous droits ou taxes exigibles. Les enchĂ©risseurs sont rĂ©putĂ©s agir en leur nom et pour leur propre compte, sauf convention contraire prĂ©alable Ă  la vente et passĂ©e par Ă©crit avec MĂ©tayer Maison de Ventes aux DE PAIEMENTConformĂ©ment Ă  l’article 14 de la loi n°2000-642 du 10 juillet 2000, Ă  dĂ©faut de paiement par l’adjudicataire, aprĂšs mise en demeure restĂ©e infructueuse, le bien est remis en vente Ă  la demande du vendeur sur rĂ©itĂ©ration des enchĂšres de l’adjudicataire dĂ©faillant; si le vendeur ne formule pas cette demande dans un dĂ©lai d’un mois Ă  compter de l’adjudication, la vente est rĂ©solue de plein droit, sans prĂ©judice de dommages et intĂ©rĂȘts dus par l’adjudicataire dĂ©faillant MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres se rĂ©serve le droit de rĂ©clamer Ă  l’adjudicataire dĂ©faillant - des intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal - des frais forfaitaires de recouvrement, correspondant Ă  10% du prix d’adjudication, avec un minimum de 250 euros - le paiement du prix d’adjudication ou - la diffĂ©rence entre ce prix et le prix d’adjudication en cas de revente s’il est infĂ©rieur, ainsi que les coĂ»ts gĂ©nĂ©rĂ©s pour les nouvelles enchĂšres - la diffĂ©rence entre ce prix et le prix d’adjudication sur rĂ©itĂ©ration des enchĂšres s’il est infĂ©rieur, ainsi que les coĂ»ts gĂ©nĂ©rĂ©s pour les nouvelles Maison de Ventes aux EnchĂšres se rĂ©serve Ă©galement le droit de procĂ©der Ă  toute compensation avec les sommes dues par l’adjudicataire dĂ©faillant ou Ă  encaisser les chĂšques de caution si, dans les 2 mois aprĂšs la vente, les bordereaux ne sont toujours pas DES ACHATS, ASSURANCE, MAGASINAGE ET TRANSPORTMĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres ne remettra les lots vendus Ă  l’adjudicataire qu’aprĂšs encaissement de l’intĂ©gralitĂ© du prix global. Il appartient Ă  l’adjudicataire de faire assurer les lots dĂšs leur adjudication puisque dĂšs ce moment, les risques de perte, vol, dĂ©gradations ou autres sont sous son entiĂšre responsabilitĂ©. MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres dĂ©cline toute responsabilitĂ© quant aux dommages eux-mĂȘmes ou Ă  la dĂ©faillance de l’adjudicataire de couvrir les risques contre ces lots acquis lors des ventes devront ĂȘtre rĂ©glĂ©s et retirĂ©s sur place, pendant la vente et aprĂšs la manutention et le magasinage n’engagent pas la responsabilitĂ© de MĂ©tayer Maison de Ventes aux Maison de Ventes aux EnchĂšres n’est pas responsable de la charge des transports aprĂšs la elle accepte de s’occuper du transport Ă  titre exceptionnel, sa responsabilitĂ© ne pourra ĂȘtre mise en cause en cas de perte, de vol ou d’ INTELLECTUELLELa vente d’un lot n’emporte pas cession des droits de reproduction ou de reprĂ©sentation dont il constitue le cas Ă©chĂ©ant le support matĂ©riel. MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres est propriĂ©taire du droit de reproduction de son catalogue. Toute reproduction de celui-ci est interdite et constitue une contrefaçon. L’OVV dispose d’une autorisation pour la reproduction des oeuvres proposĂ©es Ă  la vente, et non tombĂ©es dans le domaine public. En l’absence d’autorisation, toute reproduction de ces oeuvres expose son auteur Ă  des poursuites en contrefaçon par le titulaire du droit d’auteur des oeuvres ainsi PERSONNELLESLes donnĂ©es personnelles recueillies par MĂ©tayer Maison de Ventes aux EnchĂšres sont traitĂ©es dans le respect du RGPD et utilisĂ©es uniquement Ă  des fins permettant l’exercice normal du processus de vente aux DES LITIGES L'action en responsabilitĂ© contre l'OVV et l'expert se prescrit par cinq ans Ă  compter de l'adjudication ou de la prisĂ©e. L’adjudicataire peut saisir le commissaire du gouvernement, mandatĂ© auprĂšs du Conseil des Ventes Volontaires de meubles aux enchĂšres publiques pour le rĂšglement amiable d’un L’OVV MĂ©tayer Maison de Ventes est soumis au respect des bonnes pratiques prescrites par le Recueil des Obligations DĂ©ontologiques des opĂ©rateurs de ventes volontaires approuvĂ© par arrĂȘtĂ© du 21 fĂ©vrier DU PRIX GLOBALMĂ©tayer Maison de Ventes aux rappelle que la vente aux enchĂšres publiques est faite au comptant et que l’adjudicataire devra immĂ©diatement s’acquitter du rĂšglement total de ses rĂšglement pourra ĂȘtre effectuĂ© - en espĂšces dans la limite de 1 000 euros rĂ©sidents français- en espĂšces dans la limite de 15 000 euros rĂ©sidents Ă©trangers- par chĂšque bancaire ou postal avec prĂ©sentation obligatoire d’une piĂšce d’identitĂ© en cours de validitĂ© les chĂšques Ă©trangers ne sont pas acceptĂ©s- par carte bancaire Visa ou Master Card- par virement bancaire en euros aux coordonnĂ©es suivantes COORDONNÉES BANCAIRES BNP PARIBASAgence Centrale 1 boulevard Haussmann,75009 ParisRIB 30004 02550 00010173808 36IBAN FR 76 3000 4025 5000 0101 7380 836BIC BNPAFR PPPOP Mes ordres d'achat Informations sur la vente Conditions de vente Retourner au catalogue
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FranceCasque de Maintien de l'Ordre Police Nationale modĂšle ancien annĂ©es 70 ? Pro. 39,00 EUR. 9,35 EUR de frais de livraison . ou Offre directe. CASQUE POLICE CRS GUERRE ALGERIE MAI 68 / ORIGINAL / RARE. Pro. 55,00 EUR. 10,00 EUR de frais de livraison. CASQUE DE POLICE ANGLAISE VINTAGE. Pro. 39,00 EUR. 16,00 EUR de frais de Un gendarme Ă  Sivens, le 12 septembre 2014 - REMY GABALDA/AFP Lorsque Bernard Cazeneuve annonce l’interdiction dĂ©finitive » des grenades offensives, dont l’usage a Ă©tĂ© suspendu aprĂšs la mort de RĂ©mi Fraisse, policiers et gendarmes manifestent leur dĂ©sarroi. Les premiers, par l’intermĂ©diaire de leurs syndicats, se montrent inquiets des consĂ©quences incertaines » de cette dĂ©cision. Pourtant, ils ne disposent pas de grenades offensives seuls les gendarmes en sont dotĂ©s. Ces derniers, via l’Union des personnels en retraite, ont lancĂ© une pĂ©tition dans un journal spĂ©cialisĂ©, demandant des moyens de substitution fiables » pour remplacer les grenades La suite aprĂšs la publicitĂ© Pas de faute professionnelle Mardi, le ministĂšre de l'IntĂ©rieur a rendu public le rapport d'enquĂȘte administrative rĂ©alisĂ© par l'Inspection gĂ©nĂ©rale de la gendarmerie nationale IGGN suite au dĂ©cĂšs de RĂ©mi Fraisse en octobre Ă  Sivens. Le mĂȘme jour, le gĂ©nĂ©ral Pierre Renault, chef de l'IGGN, est venu prĂ©senter ses conclusions Ă  la commission des lois de l'AssemblĂ©e nationale les gendarmes n'ont commis aucune faute professionnelle. Dans ces manifestations violentes, de plus en plus frĂ©quentes, autorisĂ©es ou non, le plus souvent les grenades lacrymogĂšnes ne suffisent pas. Et si les gendarmes ne disposent pas d’OF [grenades offensives, ndlr], le corps Ă  corps devient inĂ©vitable, et beaucoup plus dangereux, aussi bien pour les forces de l’ordre que pour les casseurs, d’ailleurs. » Sans grenades offensives, les forces de l’ordre seront-elles dĂ©munies ? AcculĂ©es soit Ă  donner des coups de matraque, soit Ă  tirer sur la foule Ă©meutiĂšre ? Sur le long terme, le dĂ©veloppement des moyens de force intermĂ©diaires » utilisĂ©s en France pour maintenir l’ordre rend cette alternative hautement improbable. Maintenir Ă  distance Certes, la grenade offensive sort du rĂ©pertoire des armes disponibles, mais il en reste bien d’autres. Fortes d’une expĂ©rience accumulĂ©e sur plus d’un siĂšcle, la police et la gendarmerie bĂ©nĂ©ficient Ă  la fois d’une professionnalisation constante, d’une meilleure organisation, de stratĂ©gies plus abouties et d’un Ă©quipement de plus en plus protecteur. Le site de la police nationale prĂ©sente l’essentiel des outils disponibles Les moyens matĂ©riels individuels et collectifs utilisĂ©s lors de maintien de l’ordre dit “MO” sont les casques, bĂątons de dĂ©fense de police Ă  poignĂ©e latĂ©rale dit tonfa, boucliers, fusils lance-grenades, grenades lacrymogĂšnes, canons lanceurs d’eau, tracteurs anti-barricade, dispositifs de barrages de ponts utilisĂ©s en cas d’importantes manifestations et sur ordre de la hiĂ©rarchie encadrant le dispositif. » La doctrine est la mĂȘme depuis la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle maintenir les manifestants Ă  distance, Ă©viter de tuer et le plus possible de blesser. Les armes dĂ©fensives et offensives conçues pour y parvenir ont une histoire, et les Ă©vĂ©nements trĂšs rĂ©cents mĂ©ritent de prendre un peu de recul. 11921-1944 Armes Ă  feu, corps Ă  corps et lacrymogĂšnesLa suite aprĂšs la publicitĂ© Le maintien de l’ordre, explique Fabien Jobard, directeur de recherche au au CNRS, affectĂ© au Centre Marc-Bloch, est une affaire d’adaptation et de rĂ©action » permanentes. Sur des images de la fin du XIXe et du dĂ©but du XXe siĂšcle, on voit les femmes et les enfants en premiĂšre lignes dans les manifestations ouvriĂšres. Ils sont envoyĂ©s en avant pour dissuader les forces de l’ordre de frapper et de tirer. A la mĂȘme Ă©poque, Ă  Paris, le chef de la police Emile Mouquin empĂȘche les rassemblements en faisant tourner des chevaux tout autour de la place, pour bloquer le passage des ouvriers. Jusqu’à ce que ceux-ci sortent des couteaux et coupent les jarrets des chevaux. » Dans un ouvrage de rĂ©fĂ©rence, Maintenir l’ordre » Presses de Sciences-Po, 1996, le chercheur en sociologie politique Patrick Bruneteaux situe les origines du maintien de l’ordre contemporain en 1921, annĂ©e de crĂ©ation des pelotons de gendarmerie mobile » transformĂ©s par la suite en garde rĂ©publicaine mobile » les ancĂȘtres des gendarmes mobiles dĂ©ployĂ©s dans la forĂȘt de Sivens. Entre le milieu des annĂ©es 20 et le courant des annĂ©es 30 se constitue, Ă  l’initiative des officiers de la garde rĂ©publicaine mobile, un ensemble de dispositions Ă  l’égard des manifestants et une technologie de canalisation des groupes mobilisĂ©s dans la rue. » Patrick Bruneteaux dĂ©crit une pĂ©riode pendant laquelle l’usage des armes Ă  feu devient marginal, alors que l’engagement physique des forces de l’ordre croĂźt, parfois avec les moyens du bord renvoi de projectiles lancĂ©s par les manifestants, coups de ceinturon ou de planches trouvĂ©es sur place, poings dans la suite aprĂšs la publicitĂ© Les policiers et gendarmes ont aussi diffĂ©rents types de matraques, plus ou moins longues, dont les cĂ©lĂšbres bidules » des compagnies d’intervention parisiennes dans les annĂ©es 50. Les outils du maintien de l’ordre, 1880-1990 - Patrick Bruneteaux/Presses de Sciences-Po Si, encore, ils avaient eu leur mousqueton... » Les moyens de force intermĂ©diaire » sont alors quasi inexistants, comme le montre le compte-rendu d’un colonel citĂ© dans le livre. Il revient sur la manifestation antiparlementaire du 6 fĂ©vrier 1934 Les forces rĂ©unies Ă©taient insuffisantes. Cette constatation explique l’emploi malheureux des armes par quelques hommes de la garde mobile qui, sans autre moyen de dĂ©fense que leurs mains, en prĂ©sence d’une masse rĂ©solue de plusieurs milliers de manifestants, se voyaient menacĂ©s. Si, encore, ils avaient eu leur mousqueton [une carabine de gendarmerie, ndlr], comme il est prescrit par l’instruction du 1er aoĂ»t 1930, il est infiniment probable, certain mĂȘme, que le recours Ă  l’emploi des armes eĂ»t Ă©tĂ© Ă©vitĂ©. » Dans l’entre-deux-guerres, explique Fabien Jobard, le gaz lacrymogĂšne reprĂ©sente une innovation technique majeure Ă  laquelle tout le monde rĂ©flĂ©chit » sans pour autant l’adopter. Si le gaz, en aĂ©rosol ou en grenades, permet de tenir Ă  distance une foule sans tuer », il est associĂ© au traumatisme des armes chimiques employĂ©es pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Les militaires sont rĂ©ticents. 21945-1968 Canons Ă  eau et grenades offensivesLa suite aprĂšs la publicitĂ© A la LibĂ©ration, les gendarmes mobiles doivent cohabiter avec une nouvelle force les Compagnies rĂ©publicaines de sĂ©curitĂ© CRS. Comme le rappelle le journaliste David Dufresne dans son livre Maintien de l’ordre » Hachette, 2007, la police revient dans le jeu Les grandes grĂšves insurrectionnelles de 1947 vont permettre aux CRS de s’imposer comme force principale de maintien de l’ordre. Pour la premiĂšre fois, on utilise des gaz lacrymogĂšnes Ă  titre expĂ©rimental. » Leur usage se gĂ©nĂ©ralise rapidement, mĂȘme si Ă  l’époque, les gaz sont considĂ©rĂ©s comme le dernier recours avant l’arme Ă  feu. Des engins lanceurs les ancĂȘtres des lanceurs Cougar » permettent d’administrer les lacrymos Ă  distance, sans utiliser de grenades Ă  main. C’est aussi pendant ces grĂšves insurrectionnelles qu’apparaissent les premiĂšres grenades offensives, utilisĂ©es jusqu’à la mort d’un manifestant en 1977 puis suspendues et rĂ©introduites Ă  une date introuvable dans le rĂ©pertoire du maintien de l’ suite aprĂšs la publicitĂ© Les lances Ă  incendie des pompiers ParticularitĂ© parisienne, des canons Ă  eau sont utilisĂ©s dĂšs les annĂ©es 50. La prĂ©fecture de police dĂ©veloppe alors ses propres engins, montĂ©s sur des camions, pour mouiller et repousser les manifestants. Les canons Ă  eau remplacent les lances Ă  incendies, actionnĂ©es contre les Ă©meutiers avec le concours des pompiers depuis les annĂ©es 30. Des policiers lancent des grenades lacrymogĂšnes Ă  Paris, pendant la Nuit des barricades, le 10 mai 1968 - SIPAHIOGLU/SIPA Fabien Jobard rappelle que les canons Ă  eau ont servi en 1968, citant un rapport de la police parisienne au prĂ©fet sur la journĂ©e du 9 juillet Violemment prises Ă  partie, les formations, sur lesquelles pleuvent pavĂ©s et projectiles les plus divers, maintiennent difficilement Ă  distance les manifestants Ă  l’aide de grenades lacrymogĂšnes et engins lanceurs d’eau. » Depuis, explique le chercheur, les canons Ă  eau ont Ă©tĂ© dĂ©criĂ©s comme disproportionnĂ©s », notamment quand le gouvernement Rocard s’en sert contre une manifestation d’infirmiĂšres, en suite aprĂšs la publicitĂ© Ces engins sont tout de mĂȘme prĂ©positionnĂ©s pour dissuader » sur le trajet des contre-sommets ou d’autres manifs qui s’annoncent chaudes » mais leur emploi reste tout Ă  fait exceptionnel », expliquait le ministĂšre de l’IntĂ©rieur en 2012, contrairement Ă  d’autres pays europĂ©ens. Ces derniĂšres annĂ©es, ils ont tout de mĂȘme Ă©tĂ© utilisĂ©s Ă  plusieurs reprises, par exemple contre des manifestants anti-CPE Ă  Paris 2006 et anti-Otan Ă  Strasbourg 2009. Depuis 2011, les CRS en sont dotĂ©s. Ils en ont fait usage le mois dernier Ă  Toulouse, contre une manifestation en hommage Ă  RĂ©mi Fraisse. Mais examiner les armes ne doit pas faire oublier que les Ă©volutions techniques s’accompagnent toujours d’un perfectionnement stratĂ©gique et d’une rĂ©flexion sur les situations auxquelles police et gendarmerie sont confrontĂ©es. Entre 1945 et la fin des annĂ©es 60, Ă©crit Patrick Berteneaux, les forces de l’ordre cogitent Outre des attitudes de retenue, elles mettent au point des procĂ©dures et des outils d’intervention qui ont pour fonction premiĂšre de retarder le moment de la charge et d’éviter, par ailleurs, les contacts avec les manifestants. [...] Dans les Etats dĂ©mocratiques pacifiĂ©s, l’intĂ©gritĂ© physique des citoyens est mieux garantie. Les seuils de perception de la violence s’abaissent. » 31968-90 Le perfectionnement des techniquesLa suite aprĂšs la publicitĂ© AprĂšs Mai 68, explique Fabien Jobard, les techniques de maintien de l’ordre se figent, sans innovation trĂšs forte. On entre dans une Ăšre de perfectionnement » et de rĂ©flexion sur la gradation des moyens. La gendarmerie s’engage dans un mouvement d’unification des doctrines et des pratiques », et ouvre en 1969 le Centre national d’entraĂźnement de Saint-Astier, oĂč les gendarmes sont formĂ©s aux affrontements urbains dans la ville fantoche Cigaville. Il y a d’ailleurs une certaine rĂ©sistance des escadrons Ă  cette unification, et c’est aprĂšs la mort de Vital Michalon en 1977 [tuĂ© par une grenade offensive lors d’une manifestation antinuclĂ©aire, ndlr] que Saint-Astier est vĂ©ritablement imposĂ©. » Dans cette pĂ©riode d’amĂ©lioration des techniques existantes, l’ouvrage de Patrick Bruneteaux souligne toutefois une nouveautĂ© de taille » La suite aprĂšs la publicitĂ© Les forces de l’ordre travaillent une apparence de “duretĂ©â€ afin de faire fuir “psychologiquement” les contestataires avant toute agression des sens. » LibĂ©ration dĂ©crit le look dĂ©calĂ© des CRS en 1968 En chemise-cravate avec pantalon de drap, chaussures, guĂȘtres de cuir, casque lourd de l’armĂ©e sous une pluie de pavĂ©s et de projectiles en tout genre ». Juste aprĂšs, leur tenue Ă©volue et leur corps se couvre de matĂ©riaux plus protecteurs Les premiĂšres visiĂšres en plexiglas fixĂ©es aux casques apparaissent au dĂ©but des annĂ©es 70. Des manchons en tissu sont utilisĂ©s pour se protĂ©ger les avant-bras. Les boucliers rectangulaires remplacent les boucliers ronds qui faisaient ressembler les CRS Ă  des centuries romaines. » Avec les progrĂšs de la chimie et la volontĂ© de rationaliser l’usage des armes, les grenades lacrymogĂšnes se diversifient et se perfectionnent. La teneur en gaz passe de 1,5 Ă  7% », Ă©crit David Dufresne dans son livre. Des policiers lancent des gaz lacrymogĂšnes Ă  Strasbourg lors du 60e anniversaire de l’Otan, le 3 avril 2009 - ALFRED/SIPA 4Depuis les annĂ©es 90 Armes non lĂ©tales » et judiciarisation La suite aprĂšs la publicitĂ© Trois semaines aprĂšs la mort de RĂ©mi Fraisse, l’IGGN et l’IGPN rendent un rapport commun, dans lequel ils rĂ©sument en une phrase l’état de la doctrine actuelle en maintien de l’ordre Le renforcement de la gradation des rĂ©ponses par une variĂ©tĂ© plus importante des moyens est un facteur concourant Ă  la maĂźtrise de la situation. » En clair, il faut donner aux policiers et gendarmes un Ă©ventail d’armes suffisamment Ă©tendu pour qu’ils puissent agir de la maniĂšre la plus adaptĂ©e possible en fonction du contexte. David Dufresne a observĂ© l’entrĂ©e de ces nouveaux moyens de force intermĂ©diaire » dans le rĂ©pertoire du maintien de l’ordre, ces vingt derniĂšres annĂ©es la gĂ©nĂ©ralisation du flashball, sur laquelle il a rĂ©alisĂ© une appli, et d’autres armes. Il commente Quand la police des polices s’est efforcĂ©e Ă  changer le vocabulaire de “armes non lĂ©tales” en “armes Ă  lĂ©talitĂ© rĂ©duite”, on a tous ri. On avait tort. Ce que les mots disent, c’est qu’on a donnĂ© Ă  la police les moyens de blesser lĂ©galement. Depuis, les chiffres de mains arrachĂ©es ou d’yeux perdus ont explosĂ©. » 2002-2008 les lanceurs de balles de dĂ©fense Le flashball, introduit dĂšs 1995 dans certaines unitĂ©s spĂ©cialisĂ©es de la police nationale dont les BAC, se dĂ©ploie progressivement Ă  partir de 2002. Au dĂ©part destinĂ© aux nouvelles formes de criminalitĂ© » puis aux quartiers difficiles », il concerne le dĂ©lit d’attroupement » Ă  partir de 2008 et s’étend donc Ă  certaines manifestations non dĂ©clarĂ©es ou aux rassemblements qui perdurent aprĂšs l’ordre de suite aprĂšs la publicitĂ© DĂšs la phase d’expĂ©rimentation, des manifestants sont gravement blessĂ©s au visage par cette arme. En 2013, le DĂ©fenseur des droits critique l’imprĂ©cision des tirs de flashball, prĂ©vus pour viser de 7 Ă  15 mĂštres mais sujet Ă  une marge d’erreur importante. Son rapport recommande de ne pas utiliser le flashball superpro [le modĂšle en circulation, ndlr] lors de manifestations sur la voie publique, hors les cas trĂšs exceptionnels qu’il conviendrait de dĂ©finir trĂšs strictement ». Un policier Ă©quipĂ© d’un lanceur de balles de dĂ©fense Ă  Strasbourg, le 4 novembre 2009 - PATRICK HERTZOG/AFP Contrairement Ă  une idĂ©e reçue, l’usage du flashball a tendance Ă  dĂ©cliner au profit de son grand frĂšre », le lanceur de balles de dĂ©fense LBD 40. Avec sa portĂ©e utile de 10 Ă  50 mĂštres, il permet de mieux viser et de tirer de plus loin. ExpĂ©rimentĂ© depuis 2007, le LBD pourrait bientĂŽt remplacer le flashball dans l’arsenal de maintien de l’ordre, notamment si des amĂ©liorations techniques offrent la possibilitĂ© de le charger aussi avec des munitions Ă  courte portĂ©e. Pour David Dufresne, la dĂ©cision la plus grave, si l’on regarde la logique de la “doctrine du maintien de l’ordre Ă  la française”, est de demander aux gendarmes mobiles et aux CRS de viser Ă  nouveau la foule, avec le flashball, par exemple. Tirer en l’air une grenade lacrymo ou viser Ă  hauteur d’hommes, c’est une diffĂ©rence majeure ». A ce jour, l’usage du LBD est encadrĂ© par une circulaire de septembre 2014, commune Ă  la police et la gendarmerie La suite aprĂšs la publicitĂ© Le LBD de 40 mm peut ĂȘtre employĂ© lors d’un attroupement mentionnĂ© Ă  l’article 431-3 du code pĂ©nal, en cas de violences ou voies de fait commises Ă  l’encontre des forces de l’ordre ou si elles ne peuvent dĂ©fendre autrement le terrain qu’elles occupent, sans qu’il soit fait usage des sommations. » 2004 les grenades de dĂ©sencerclement Depuis 2004, la police et la gendarmerie disposent aussi de grenades de dĂ©sencerclement ou DMP » un cylindre contenant 18 plots en caoutchouc qui se dispersent dans toutes les directions au moment du dĂ©clenchement de la charge pyrotechnique par un bouchon allumeur en mĂ©tal ». La circulaire consacrĂ©e Ă  la grenade de dĂ©sencerclement prĂ©cise son cadre d’emploi, en situation de violences urbaines ou de maintien de l’ordre public », pour dĂ©stabiliser un groupe d’agresseurs et de se dĂ©gager en dispersant le groupe hostile auquel elles sont confrontĂ©es ». Elle doit ĂȘtre lancĂ©e au ras du sol, sauf quand l’intĂ©gritĂ© physique du lanceur est directement menacĂ©e. Pas de Taser en maintien de l’ordre Dans le mĂȘme rapport de 2013, le DĂ©fenseur des droits s’inquiĂ©tait d’une imprĂ©cision au sujet du pistolet Ă  impulsion Ă©lectrique PIE, dit Taser une marque dĂ©posĂ©e, en dotation dans les services de police et de gendarmerie sept ans auparavant Pour les militaires de la gendarmerie, l’emploi du PIE est interdit dans les opĂ©rations de maintien de l’ordre, et par consĂ©quent lors des opĂ©rations de dispersion d’un attroupement ou d’une manifestation. Cette interdiction n’existe pas en tant que telle concernant les policiers, la note de 2012 se limitant Ă  prĂ©coniser de prendre en compte les consĂ©quences possibles de l’usage de l’arme sur les personnes se trouvant Ă  proximitĂ© de la personne visĂ©e, “notamment en cas de foule ou de prĂ©sence d’enfants”. » Oublie rĂ©parĂ© en septembre, comme le souligne le rapport commun de l’IGGN et de l’IGPN Le PIE fait l’objet d’une interdiction d’emploi en maintien de l’ordre dans les deux forces. » Le Taser est dĂ©sormais explicitement rĂ©servĂ© aux cas de lĂ©gitime dĂ©fense, de rĂ©sistance Ă  une interpellation et Ă  l’état de nĂ©cessitĂ© une notion juridique bien prĂ©cise.La suite aprĂšs la publicitĂ© En parallĂšle, le dispositif du maintien de l’ordre connaĂźt un changement de fond, depuis les annĂ©es 90, que rĂ©sume David Dufresne A la police de maintien de l’ordre, le politique a demandĂ© au fil des annĂ©es d’agir aussi en bras armĂ© du judiciaire. Autrement dit de ne plus seulement contenir la foule, mais participer directement ou indirectement Ă  des interpellations. Sarkozy a notamment renforcĂ© cette demande lors des manifs anti-CPE, mais il n’a fait que durcir une tendance qui, depuis, n’a cessĂ© de s’amplifie. » Et les manifestants ? Sur les armes proprement dites, la gendarmerie et la police disposent donc de bĂątons de dĂ©fense Ă  poignĂ©e perpendiculaire ou tonfas », arrivĂ©s des Etats-Unis Ă  l’aube du XXIe siĂšcle, en plus des traditionnelles matraques ; de gaz lacrymogĂšne en aĂ©rosol ; de tout une gamme de grenades lacrymogĂšnes et fumigĂšnes, Ă  main ou Ă  lanceurs, comprenant les grenades assourdissantes » ; de canons Ă  eau ; de grenades de dĂ©sencerclement ; de lanceurs de balles de dĂ©fense ; de matĂ©riel dĂ©fensif renforcĂ©. Et les manifestants, sont-ils davantage armĂ©s ? En 1952, une manifestation communiste contre la venue Ă  Paris du gĂ©nĂ©ral amĂ©ricain Matthew Ridgway fait 372 blessĂ©s parmi les forces de l’ordre, dont 17 griĂšvement, d’aprĂšs les chiffres de la chercheuse Danielle Tartakowsky. Du cĂŽtĂ© des manifestants, on compte un mort et des dizaines de blessĂ©s. Les annĂ©es 70 n’ont pas Ă©tĂ© de tout repos non plus et il est difficile d’imaginer qu’aujourd’hui, comme l’affirme la pĂ©tition des gendarmes citĂ©e plus haut, les manifestations violentes sont de plus en plus frĂ©quentes ».La suite aprĂšs la publicitĂ© Sur le long terme, le niveau de violence a considĂ©rablement baissĂ© », confirme Fabien Jobard, agacĂ© par l’emploi de l’expression violences extrĂȘmes » Ă  tout bout de champ, y compris quand aucun blessĂ© n’est Ă  dĂ©plorer du cĂŽtĂ© des forces de l’ordre Hormis les Ă©meutes urbaines, qui par dĂ©finition ne sont pas annoncĂ©es par avance et ne permettent pas les mĂȘmes dispositifs policiers, les manifestations de ces derniĂšres annĂ©es ne signalent pas de radicalisation ou de rupture. Des groupes radicaux ? Que l’on songe aux annĂ©es 70 et aux autonomes des annĂ©es 80, sans compter les affrontements, par exemple, entre fractions iraniennes Ă  la fin des annĂ©es 70
 Des moyens offensifs ? Que l’on songe aux viticulteurs, aux dockers, aux sapeurs-pompiers, aux agriculteurs ce sont prĂ©cisĂ©ment les situations auxquelles les gendarmes s’entraĂźnent et pour lesquelles ils disposent des armes adĂ©quates. L’élĂ©ment crucial concernant Sivens est l’exact recensement des moyens offensifs employĂ©s par les protestataires, sur toute la durĂ©e du conflit, et dans la nuit du 25 au 26 octobre. La situation Ă©tait, peut-on lire, “critique”. A quel degrĂ© ? » De l’intĂ©rĂȘt de remettre les choses en perspectives. Leministre d'Etat, ministre de l'intĂ©rieur et de l'amĂ©nagement du territoire, Vu le code de procĂ©dure pĂ©nale ; Vu le code du travail, notamment ses articles L. 230-2 et L. 23 AutoritĂ© indĂ©pendante chargĂ©e par la loi organique du 29 mars 2011 de veiller au respect des rĂšgles de dĂ©ontologie par les professionnels de la sĂ©curitĂ©, publique comme privĂ©e, le DĂ©fenseur des droits publie aujourd’hui une dĂ©cision-cadre relative aux pratiques de maintien de l’ordre. À travers les dossiers traitĂ©s et les auditions rĂ©alisĂ©es de maniĂšre contradictoire, le DĂ©fenseur des droits a pu observer les difficultĂ©s rencontrĂ©es par les forces de l’ordre pour exercer leur mission de maintien de l’ordre et dans ce contexte les tensions croissantes entre la police et la population. La particularitĂ© de la mission de maintien de l’ordre est qu’elle permet l’expression d’une libertĂ©, celle de manifester, dont l’État est le garant. Le DĂ©fenseur des droits, constatant la persistance de saisines relatives Ă  des atteintes aux libertĂ©s fondamentales lors de manifestations, Ă  l’usage des armes, Ă  des violences, souhaite rappeler l’urgence qui s’attache Ă  ce que les rĂ©flexions engagĂ©es par les pouvoirs publics sur ces sujets aboutissent. Dans le document publiĂ© ce jour, le DĂ©fenseur des droits, d’une part, renouvelle les alertes et les recommandations dĂ©jĂ  formulĂ©es dans son rapport Le maintien de l’ordre au regard des rĂšgles de dĂ©ontologie » remis au PrĂ©sident de l’AssemblĂ©e nationale en janvier 2018, et en particulier interdiction du LBD au cours des opĂ©rations de maintien de l’ordre ; fin de la pratique de l’encagement ; difficultĂ©s posĂ©es par l’excessive judiciarisation des manifestations et par le recours d’unitĂ©s non dĂ©diĂ©es au maintien de l’ordre. Le DĂ©fenseur des droits formule, d’autre part, de nouvelles recommandations qui font suite aux 198 saisines relatives au maintien de l’ordre reçues depuis 18 mois Ă  la suite du mouvement des Gilets jaunes », et aux Ă©changes avec ses homologues europĂ©ens dans le cadre du rĂ©seau IPCAN et notamment le sĂ©minaire Relations police – population enjeux et pratiques », conduit les 17 et 18 octobre 2019 en collaboration avec l’Agence des droits fondamentaux de l’Union europĂ©enne. Le DĂ©fenseur des droits ‱ alerte sur les consĂ©quences des interpellations prĂ©ventives de personnes aux abords des manifestations, au motif qu’elles sont trouvĂ©es porteuses de masques de protection, de lunettes de piscine ou de gilets jaunes. Cette pratique relativement rĂ©cente induit un risque de recourir Ă  des mesures privatives de libertĂ© de maniĂšre disproportionnĂ©e et de favoriser les tensions. ‱ recommande que le cadre juridique du recours Ă  la confiscation d’objets Ă  l’occasion des opĂ©rations de maintien de l’ordre soit clarifiĂ© en distinguant les mesures prises Ă  des fins judiciaires de celles prises Ă  des fins administratives. En l’absence de cadre lĂ©gal, de modalitĂ©s de confiscation, de stockage ou de restitution, ces mesures portent atteinte au droit de propriĂ©tĂ©. ‱ rappelle que la libertĂ© de la presse est l’un des principes fondamentaux des systĂšmes dĂ©mocratiques et qu’il repose sur la libertĂ© d’opinion et la libertĂ© d’expression. Il recommande qu’une vigilance particuliĂšre puisse ĂȘtre accordĂ©e aux journalistes afin qu’ils puissent exercer leur profession en toute sĂ©curitĂ© lors des opĂ©rations de maintien de l’ordre. Le DĂ©fenseur des droits recommande que la mĂȘme vigilance soit accordĂ©e aux observateurs identifiables issus de la sociĂ©tĂ© civile. ‱ constate des difficultĂ©s faisant obstacle au contrĂŽle de l’action des forces de l’ordre. Certaines de ses enquĂȘtes ne peuvent aboutir faute de pouvoir identifier les agents notamment lorsqu’ils sont porteurs de casque ou encore par le manque de fiabilitĂ© dans la mise en Ɠuvre de la traçabilitĂ© des usages d’armes. Le DĂ©fenseur des droits rappelle que le contrĂŽle effectif des agents des forces de l’ordre doit permettre de rĂ©pondre aux critiques exprimĂ©es par les citoyens Ă  l’égard des forces de l’ordre et recommande ainsi que soient prises des mesures permettant l’identification des agents des forces de l’ordre. Le DĂ©fenseur des droits rappelle que le travail des policiers et gendarmes est rendu possible par la confiance qu’ils inspirent. La mission de contrĂŽle de la dĂ©ontologie du DĂ©fenseur des droits est fondĂ©e sur cette idĂ©e et vise notamment Ă  renforcer cette confiance par des enquĂȘtes effectives, indĂ©pendantes et dont les rĂ©sultats sont rendus publics. C’est pourquoi la dĂ©cision fondĂ©e sur l’expĂ©rience publiĂ©e ce jour a pour objectif principal de constituer un guide pour que les missions des forces de sĂ©curitĂ© en maintien de l’ordre s’accomplissent dans le respect des droits fondamentaux, des rĂšgles de comportement professionnel et la libertĂ© de manifester Ă  laquelle chaque citoyen est attachĂ©. Lire la DĂ©cision cadre maintien de l’ordre – DĂ©fenseur des droits Source 80yo19S.
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