Olympiquesont Ă©tĂ© nĂ©gatifs, ils sont devenus meilleurs entre les deux championnats du monde. À ce jour, les changements de rĂšgles n'ont pas permis d'augmenter les scores et de rĂ©duire les
Depuis quelques annĂ©es, vous ĂȘtes sĂ»r de tomber sur un Mölkky pendant vos vacances. Que ce soit sur la plage, dans un parc ou dans un coin tranquille en ville, le jeu de quilles venu tout droit de Scandinavie fait aussi un carton chez nous. À tel point que la France organise pour la deuxiĂšme fois le championnat du monde, du 15 au 18 aoĂ»t prochains, Ă  SamoĂ«ns, en Haute-Savoie. Et si, aprĂšs tout, le Mölkky devenait un sport olympique ?Un jeu, pas un sportOn ne va pas vous mentir, si vous comptez regarder des parties de Mölkky aux Jeux olympiques 2024, ce n’est pas gagnĂ©. Le ComitĂ© d’organisation des Jeux de Paris 2024 a proposĂ© d’intĂ©grer quatre nouvelles disciplines Ă  cette Ă©dition le surf, l’escalade, le skateboard et le breakdance, et il n’est plus possible de revenir sur ce choix. Une source de Paris 2024 nous glisse Ă©galement Ă  l’oreille que le Mölkky a bien une fĂ©dĂ©ration internationale, mais qu’elle n’est pas reconnue par le ComitĂ© International Olympique CIO. Il faudrait donc passer par cette Ă©tape-lĂ  pour espĂ©rer une candidature aux prochains cĂŽtĂ© des aficionados de la quille finlandaise, on a bien compris que les espoirs de jouer devant des millions de tĂ©lĂ©spectateurs Ă©taient minces
 car le Mölkky n’est pas un sport. La sociĂ©tĂ© qui a les droits a dĂ©posĂ© un brevet sur la marque en tant que “jeu” et tant qu’on est sur cette catĂ©gorie-lĂ , on ne peut pas le prĂ©senter aux Jeux olympiques », indique Christophe Saiget, prĂ©sident de la toute premiĂšre association du jeu en France. Il faudrait donc que la sociĂ©tĂ© Tactic, propriĂ©taire de la marque, dĂ©pose Ă  l’INPI des droits de sport. Ce n’est donc pas tout de suite que l’on entendra Alexandre Boyon commenter les performances des joueurs. En France, on a quelques bons ambassadeurs »173 Ă©quipes venues de quinze pays diffĂ©rents, voilĂ  le programme du championnat du monde organisĂ© en Haute-Savoie. Des joueurs notamment venus d’Australie et du Japon affronteront des Polonais, des Espagnols, et bien entendu des Finlandais. Les Français seront aussi reprĂ©sentĂ©s avec, entre autres, une trentaine d’adhĂ©rents de l’équipe Mölkky Association portĂ©e par son prĂ©sident, Christophe Saiget. Il nous explique que les Français feraient de trĂšs bons messagers pour une potentielle candidature du jeu de quilles aux JO. On a quelques bons ambassadeurs puisqu’on est la deuxiĂšme nation, aprĂšs la Finlande, Ă  pratiquer et Ă  remporter des gros titres. Depuis qu’il existe, le championnat du monde n’est remportĂ© que par des Finlandais, sauf par deux Ă©quipes françaises » souligne-t-il. En 2012 et 2016, les frĂšres Damien et Florent BreteschĂ©, ont Ă©tĂ© couronnĂ©s champions du monde. Ils ont remportĂ© ce titre pour la premiĂšre fois Ă  Lahti en Finlande, puis au Rheu, prĂšs de Rennes. Cette Ă©dition 2019 se dĂ©roulant en France, la chance leur sourira peut-ĂȘtre une troisiĂšme plaisir avant la compĂ©titionEn gĂ©nĂ©ral, quand vous perdez Ă  n’importe quel jeu, on vous dit que le plus important, c’est de participer ». Et en gĂ©nĂ©ral, ça vous Ă©nerve. Pourtant, on pourrait presque croire qu’il s’agit de la devise du Mölkky, qui se veut ĂȘtre familial et convivial. Si c’est l’essence mĂȘme de ce jeu, il n’y a aucune raison pour qu’il devienne une discipline olympique. C’est ce que souhaite Christophe Saiget, qui note que le jour oĂč cela deviendra un sport, cela voudra dire qu’il y aura des juniors, des compĂ©titions fĂ©minines et masculines, et ça gĂącherait le plaisir de jouer ». Jouer tous ensemble, voilĂ  le mot d’ordre du Mölkky. À SamoĂ«ns, le jeu finlandais devient presque un sport rĂ©gional et rĂ©unit tout le monde. On y joue dans les Ă©coles, on fait des rencontres entre les commerçants autour du Mölkky, remarque Adrien Maillard, responsable animation et Ă©vĂ©nements du village. Tout le monde s’implique dans ce jeu pour ĂȘtre Ă  la page ». Une mobilisation gĂ©nĂ©rale qui pourrait amener la ville de Haute-Savoie Ă  rĂ©itĂ©rer l’expĂ©rience du championnat du monde l’annĂ©e prochaine. S’il y a une opportunitĂ©, on la saisira avec plaisir » conclut Adrien Maillard. On prĂ©pare d’ores et dĂ©jĂ  nos 12 quilles pour la prochaine Ă©dition. Àdeux ans des Jeux de Paris, le K4 français rĂȘve de s'Ă©crire un avenir olympique. DĂšs les Mondiaux de Halifax (Canada), qui dĂ©butent ce mardi.
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QuellediffĂ©rence entre un championnat du monde et les JO ? Aux JO, toutes les disciplines sportives se rencontrent avec une dimension festive surmultipliĂ©e. C’est ce qu’a expliquĂ© aux
Question - La philosophie du baron Pierre de Coubertin, le fondateur des premiers Jeux olympiques de l'Ăšre moderne, en 1896, incarnait les valeurs de son temps. Aujourd'hui, alors que les Jeux de 1996 se profilent Ă  l'horizon, nous sommes Ă  l'aube du vingt et uniĂšme siĂšcle. Le mouvement olympique est-il toujours d'actualitĂ© et quelle est la place des États-Unis dans tout cela? M. Walker - Le mouvement olympique est sans aucun doute d'actualitĂ© dans le monde entier. Pensez-donc, il y a prĂšs de deux cents pays qui vont participer aux Jeux. Il y a cent ans, ils n'Ă©taient que treize Ă  y prendre part, ce qui correspondait Ă  peu prĂšs Ă  trois cents athlĂštes, alors qu'on en comptera dix mille Ă  Atlanta. La leçon que l'on doit en tirer avant tout, c'est qu'en dĂ©pit des diffĂ©rences culturelles et linguistiques, il n'y a aucune raison de considĂ©rer la discorde gĂ©nĂ©rale comme inĂ©vitable. Il est cependant important d'Ă©tablir une distinction entre le mouvement olympique et les Jeux olympiques. Lorsque Pierre de Coubertin a eu l'idĂ©e des Jeux, dans la foulĂ©e de la guerre franco-prussienne et pendant l'affaire Dreyfus, alors que la France lui paraissait terriblement meurtrie et plongĂ©e dans la dĂ©cadence, il cherchait le moyen de pousser les peuples, et en particulier ses compatriotes, Ă  fraterniser. L'important, il en Ă©tait convaincu, n'Ă©tait pas de gagner; c'Ă©tait de participer. C'Ă©tait l'essence mĂȘme des sports, tels qu'il les concevait. Le gĂ©nĂ©ral Douglas MacArthur tint des propos analogues bien des annĂ©es plus tard c'est dans le terrain des rivalitĂ©s amicales qu'il faut semer les graines qui, plus tard, en d'autre lieux, porteront les fruits de la victoire, disait-il. Malheureusement, la commercialisation commence Ă  toucher les Jeux. La couronne de lauriers et l'honneur d'allumer la flamme olympique comptent moins maintenant que les mĂ©dailles d'or et les milliers de dollars que peuvent gagner les athlĂštes en faisant de la publicitĂ©. MĂȘme si on ne retourne pas au temps de la couronne de laurier, ce n'est pas une raison pour se laisser dominer par l'appĂ©tit du gain. Entre ces deux extrĂȘmes, nous devons essayer de retrouver certaines des valeurs premiĂšres du mouvement olympique. Question - Pouvez-vous approfondir encore la question de la diffĂ©rence entre le mouvement et les Jeux olympiques? RĂ©ponse - D'un cĂŽtĂ©, il y a la fiĂšvre des Jeux - vingt-six disciplines dans vingt-huit sites, une manifestation sportive qui se chiffre Ă  des milliards et des milliards de dollars. De l'autre, il y a les cinq caractĂ©ristiques fondamentales du mouvement l'idĂ©al, la concentration, la persistance, la discipline et la dĂ©termination. Ces valeurs s'expriment non seulement pendant les seize jours de gloire», mais aussi pendant les olympiades, de sorte qu'elles façonnent le style de vie des jeunes athlĂštes. Le mouvement olympique englobe des stages d'entraĂźnement et de perfectionnement, la crĂ©ation d'emplois et des programmes en faveur des moins expĂ©rimentĂ©s. Ce sont des valeurs dont il faut encourager le dĂ©veloppement Ă  long terme, en tirant parti des multiples occasions d'enseigner qui se prĂ©sentent dans les gymnases aussi souvent, si ce n'est plus, que dans les salles de classe. Il faut faire comprendre aux jeunes que le succĂšs est un voyage, et non pas une destination. Je ne pense pas qu'on ait perdu cela de vue, mais le public n'en entend pas beaucoup parler. La vĂ©ritĂ©, c'est que les Jeux olympiques rĂ©vĂšlent ce qui a Ă©tĂ© appris dans le cadre du mouvement olympique. Ce n'est pas quelque chose qu'on apprend pendant les Jeux Ă  ce moment-lĂ , on se contente de montrer ce qu'on sait. Sportset Ă©preuves Six disciplines sont reprĂ©sentĂ©es pour 80 Ă©preuves paralympiques alors qu'il existe 15 disciplines olympiques pour 102 Ă©preuves. Nombre
La compĂ©tition aura lieu ce week-end Ă  Fukuoka Dans le calendrier du judo japonais, le All Japan Championships » a toujours fait figure de juge de paix pour les sĂ©lections internationales de l’étĂ© championnats du monde ou Jeux olympiques. Le principe est simple et inĂ©branlable qui gagne est sĂ©lectionnĂ©, abstraction faite de cas trĂšs exceptionnels en 2008, Tomoko Fukumi bat Ryoko Tamura-Tani mais c’est la septuple championne du monde des -48kg qui ira Ă  Londres dĂ©crocher sa quatriĂšme mĂ©daille olympique. Cet axiome est-il pour autant toujours valable ? Poser la question c’est un peu y rĂ©pondre. En effet, deux facteurs ont remis en cause, sans totalement l’invalider, l’évidence que ces championnats devaient servir de test ultime pour sĂ©lectionner les diffĂ©rents combattants nippons. D’une part, une hiĂ©rarchie nationale souvent plus claire grĂące Ă  une participation internationale accrue et Ă  sa traduction mathĂ©matique, la ranking list. D’autre part, les critiques nĂ©es du fiasco londonien. Mais quelques rappels au prĂ©alable les championnats du Japon voient s’affronter les huit meilleurs judokas de l’Archipel, en Ă©limination directe, au dĂ©but du mois d’avril, Ă  Fukuoka. Un Ă©vĂ©nement auquel participeront tous les meilleur judokas japonais, y compris ceux absents du circuit international depuis la fin 2015 Takenori Nagase, Mashu Baker, Ryonosuke Haga, Misato Nakamura, etc. Quels sont les enjeux explicites de cet Ă©vĂ©nement ? Outre une victoire de prestige, remporter cette compĂ©tition ne dĂ©cidera sans doute d’une place de titulaire sur les tatamis cariocas que pour une poignĂ©e de catĂ©gories. Mettons dĂ©jĂ  de cĂŽtĂ© les catĂ©gories lourdes +78kg et +100kg oĂč tout se jouera lors de la Coupe de l’ImpĂ©ratrice pour les fĂ©minines et pour le Zen Nihon pour les garçons. Actuellement, Megumi Tachimoto et Hisayoshi Harasawa sont en position favorable pour embarquer dans l’avion qui les emmĂšnera vers le BrĂ©sil, mais rien n’est dĂ©finitivement acquis. D’autres catĂ©gories semblent dĂ©jĂ  rĂ©glĂ©es » du fait des performances mondiales de leurs titulaires lors des championnats du monde d’Astana ou sur le circuit international. Une donnĂ©e que les deux entraĂźneurs gĂ©nĂ©raux Kantoku, Kosei Inoue pour les hommes et Mitsutoshi Nanjo pour les femmes prennent en compte bien plus consĂ©quemment que leurs prĂ©dĂ©cesseurs, suite Ă  la Berezina londonienne. Flashback en 2012, la sĂ©lection nipponne s’organise encore sur le vieux » modĂšle de la toute-puissance de ce All Japan Championships. Et cela donne, pour ne prendre qu’un exemple, la sĂ©lection de Tomoko Fukumi en -48kg, vainqueur, au dĂ©triment d’une Asami, Ă©liminĂ©e Ă  son 1er combat mais qui revenait de blessure, double championne du monde 2010 et 2011, ultra-dominatrice sur le plan international, et qui retiendra comme elle le pourra ses larmes lors de la prĂ©sentation officielle de l’équipe japonaise pour Londres devant des camĂ©ras qui ne la lĂącheront pas. Une fidĂ©litĂ© aveugle Ă  un systĂšme de sĂ©lection qui, aprĂšs les JO de 2012, fut contestĂ©e. Des critiques qu’Inoue et Nanjo ont tout l’air d’avoir parfaitement intĂ©grĂ©e depuis leur entrĂ©e en fonction. Chez les garçons, Takenori Nagase -81kg, Mashu Baker -90kg, Ryonosuke Haga -100kg, qui sera absent ce week-end, remplacĂ© par Ryutaro Goto, champion du monde juniors 2014 pourront aborder cette compĂ©tition l’esprit tranquille. Leur titularisation est acquise. Pour les -66kg et les -73kg, un lĂ©ger doute pouvait encore subsister, mais Paris et DĂŒsseldorf les ont trĂšs probablement levĂ©s. Masahi Ebinuma -66kg, battu Ă  Astana par Rishod Sobirov a fait un pas plus que dĂ©cisif vers sa titularisation en remportant le Grand Chelem parisien. Alors certes, Tomofumi Takajo a gagnĂ© Tokyo en 2015 mais le palmarĂšs et la rĂ©gularitĂ© sans faille hormis son accident kazakh du bonze de Meiji pĂšsent d’un poids presque trop Ă©vident pour ne pas le voir participer Ă  ses seconds JO. Shohei Ono fait lui face Ă  une problĂ©matique diffĂ©rente malgrĂ© sa victoire Ă©poustouflante au Kazakhstan, le joyau de Tenri ne devait montrer aucun signe de mĂ©forme face Ă  la concurrence non pas d’un mais de deux prĂ©tendants Riki Nakaya, vice-champion du monde et vice-champion olympique et Hiroyuki Akimoto, revenu dans la course avec ses victoires en Grand Chelem Paris et Tokyo 2015, 3Ăšme Ă  Paris en 2016. Sa dĂ©monstration allemande a dĂ©finitivement enterrĂ©, est-on pensĂ© de croire, toute contestation possible quant au fait que l’un des plus beaux judokas actuels soit du voyage Ă  Rio. Reste donc une seule catĂ©gorie oĂč l’enjeu sera rĂ©el. Les -60kg. Alors Naohisa Takato ou Toru Shishime ? Les deux ont remportĂ© le Grand Chelem de Paris 2015 pour Takato, 2016 pour Shishime. Mais Takato s’est imposĂ© aussi Ă  Tokyo. Ses problĂšmes de discipline ont l’air d’avoir Ă©tĂ© rĂ©glĂ©s et la machine Takato » semble repartir de plus belle. Un judoka atypique, sur le tatami comme en dehors. Mais diablement efficace, avec toujours une botte secrĂšte que ses adversaires dĂ©couvrent une fois le tapis collĂ© dans le dos. Shishime, lui, a fini en bronze Ă  Astana. MĂȘme mĂ©daille Ă  Tokyo. Un judoka Ă  l’allure nonchalante, au visage statufiĂ©, extrĂȘmement avare de ses Ă©motions. Un judo plus classique que Takato uchi-mata, o-soto-gari, ippon-seoi et un kumi-kata classique dĂ©crit comme l’un des plus puissants de la catĂ©gorie. Un beau duel en perspective. Chez les filles, la donne est plus floue avec au moins trois catĂ©gories les -48kg, -70kg et -78kg. Misato Nakamura -52kg, Kaori Matsumoto -57kg, Miku Tashiro -63kg peuvent dĂ©jĂ  mettre leurs judogi dans la valise. La 1Ăšre est championne du monde en titre et vainqueur Ă  Tokyo, la seconde est championne du monde et championne olympique en titre et a Ă©poustouflĂ© avec un travail au sol d’une facture exceptionnelle Ă  DĂŒsseldorf. La troisiĂšme, a dĂ©faut de victoire est d’une rĂ©gularitĂ© mĂ©tronomique pour accrocher le podium deux fois 3Ăšme aux championnats du monde, 3Ăšme Ă  Tokyo en 2015, 2Ăšme Ă  Paris il y a un mois. Trois duels seront donc Ă  observer ce premier week-end d’avril en -48kg, qui entre Haruna Asami et Ami Kondo ? En -70kg, Chizuru Arai ou Haruka Tachimoto ? En -78kg, le jeu pourrait mĂȘme ĂȘtre encore plus ouvert entre Mami Umeki, jeune championne du monde en titre mais dans le dur depuis Astana 5Ăšme Ă  Tokyo, non classĂ© Ă  Paris, Ruika Sato 5Ăšme Ă  Paris et Shori Hamada 1Ăšre en Chine mais 7Ăšme Ă  Tokyo, les trois nipponnes actuellement dans les points pour les JO. Navigation de l’article
CinquiÚmeaux Jeux de Rio, puis aux Championnats du monde de Londres et de Doha, avant de finir 4 e aux Jeux olympiques de Tokyo, cette année est l'opportunité pour lui de réaliser un pas de
Au fil du temps, les Jeux Olympiques et Paralympiques sont devenus le plus grand Ă©vĂ©nement et rassemblement sportif du monde offrant un spectacle unique au rythme des exploits des plus grands champions. Les Jeux Olympiques et Paralympiques d’étĂ© de 2016 Jeux de la XXXIe Olympiade de l’ùre moderne seront cĂ©lĂ©brĂ©s en 2016 Ă  Rio de Janeiro, au BrĂ©sil et auront lieu du 5 au 21 aoĂ»t 2016. Les Jeux comprendront 28 sports dont le rugby Ă  sept et le golf, ajoutĂ©s par le CIO en 2009. Ces Jeux Olympiques et Paralympiques d’étĂ© seront les premiers Ă  se dĂ©rouler en AmĂ©rique du Sud et les troisiĂšmes Ă  se dĂ©rouler dans l’hĂ©misphĂšre sud, aprĂšs ceux de Melbourne en 1956 et ceux de Sydney en 2000. Les innovations aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio L’un des plus prestigieux Ă©vĂ©nements sportifs offre la possibilitĂ© de dĂ©couvrir des projets innovants permettant de vivre une expĂ©rience olympique unique, tant du cĂŽtĂ© du spectateur que du cĂŽtĂ© de l’athlĂšte. Chaque nouvelle Ă©dition est l’occasion de mettre en avant les nouvelles technologies qui vont rĂ©volutionner le sport et les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio vont ĂȘtre le théùtre d’innovations inĂ©dites. Tous les sports sont concernĂ©s, notamment le volley-ball qui continue sa digitalisation. Une nouvelle technologie sera utilisĂ©e pour faciliter l’arbitrage des matchs. Se basant sur 10 camĂ©ras installĂ©es sur le terrain, cela permettra de dĂ©terminer avec prĂ©cision les fautes, trajectoires de balles, et autres points sensibles. Pour les athlĂštes et les arbitres, c’est l’assurance d’un jugement plus fiable grĂące Ă  la vidĂ©o, limitant ainsi les contestations Ă©ventuelles. Pour les spectateurs, c’est pouvoir assister au match sur Ă©cran gĂ©ant, et le regarder sous tous les angles, bĂ©nĂ©ficiant des ralentis des meilleurs points. Pour la natation, un nouvel outil a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© au service des nageurs. Des Ă©crans sont installĂ©s au fond du bassin, sur chaque ligne d’eau, qui informe le nageur sur sa progression dans la course. Les Ă©preuves du 800m et 1500m nage libre sont principalement concernĂ©es car cela permet Ă  l’athlĂšte de compter son nombre de passages et pouvoir ainsi gĂ©rer au mieux l’intensitĂ© de sa course. On doit cette innovation Ă  Omega, dont la technologie est aussi utilisĂ©e pour les plaques de touche, compte-tours ou encore startings blocks, nous dĂ©crit dans cette vidĂ©o leur processus d’analyse pour un 100m nage libre. VidĂ©o OMEGA times the 100M freestyle Au tir Ă  l’arc, un systĂšme Ă©lectronique vient assister l’arbitre dans le comptage des points. Falcon-Eye a dĂ©veloppĂ© cette solution de comptage des scores. GrĂące Ă  un support placĂ© derriĂšre la cible, il est dĂ©sormais possible de transmettre immĂ©diatement le rĂ©sultat via un Ă©cran. Elle permet aussi de visualiser la position des tirs rĂ©alisĂ©s. Ce projet innovant permet enfin d’extraire les donnĂ©es et de procĂ©der Ă  une multitude d’analyses des performances des athlĂštes. Encore une fois, cette technologie va pouvoir aider les arbitres dans leur travail, ainsi que les athlĂštes. Pour les spectateurs, c’est offrir une expĂ©rience visuelle inĂ©dite. DĂ©monstration du Falcon-Eye D’autres disciplines comme le canoĂ«-kayak et l’aviron voient dĂ©barquer des GPS qui sont en mesure de tracker » l’activitĂ© des athlĂštes. FixĂ© sur l’embarcation, on connaĂźt ainsi en temps rĂ©el la position des athlĂštes ainsi que leur vitesse. Les informations collectĂ©es ne sont pas transmises aux athlĂštes pendant la course, mais aux spectateurs et mĂ©dias, qui ont ainsi une mesure concrĂšte des performances. Cela permet d’analyser et de comprendre plus facilement les choix tactiques. Les Jeux Olympiques sont une manifestation sportive qui booste l’écosystĂšme du sport. L’immense notoriĂ©tĂ© attire l’attention de tous pendant prĂšs de 3 semaines sur le sport. L’occasion pour certains acteurs de tirer profit de cette attention particuliĂšre et s’accorder de la visibilitĂ©. Ainsi des startups se retrouvent associĂ©es aux Jeux Olympiques. C’est le cas de Playeur, plateforme collaborative dĂ©diĂ©e aux sportifs, qui a conçu un site internet propre Ă  l’évĂ©nement dans le but de vivre de l’intĂ©rieur les actualitĂ©s, parcours et exploits des athlĂštes français. Nouant des partenariats avec plusieurs entreprises, Playeur va ainsi leur permettre de gagner en visibilitĂ© en proposant de relayer et diffuser leurs articles en lien avec les JO de Rio. Fosburit peut Ă©galement se considĂ©rer comme acteur des Jeux Olympiques de Rio, cette plateforme de crowdfunding sportif, soutient de nombreux athlĂštes dans leur participation aux Jeux de Rio. Des athlĂštes comme Eric DELAUNAY tir, Julien GOBAUX Gymnastique ou encore Amandine LHOTE Kayak ont choisi de faire appel Ă  Fosburit. Au total, c’est 24 campagnes de financement participatif liĂ©es aux Jeux qui ont Ă©tĂ© financĂ©es et un taux de succĂšs record de 96%. Outre le financement de leur campagne, Fosburit accompagne Ă©galement les athlĂštes pendant les compĂ©titions. Sur le site spĂ©cialement dĂ©diĂ© Ă  Rio, vous pourrez retrouver les rĂ©sultats, tĂ©moignages et ressentis de la vie des athlĂštes. En Ă©tant au plus prĂšs des champions, Fosburit entend bien offrir aux fans une expĂ©rience unique. Goaleo, premiĂšre plateforme sociale pour le monde du sport, est Ă©galement engagĂ©e dans les Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio. Goaleo se positionne comme une plateforme d’échange entre sportif, qu’ils soient amateurs ou pros, informations et performances. Au travers de tribunes, les athlĂštes sont invitĂ©s Ă  parler de leur quotidien Ă  l’approche de Rio. Astrid Guyart escrime, Emilie Gomis basket-ball ou encore Sarah Ourahmoune boxe anglaise utilisent le rĂ©seau Goaleo. A l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Rio et dans le cadre du Club France mis en place par le ComitĂ© National Olympique et Sportif Français, la Ville de Paris sera aussi prĂ©sente afin de faire la promotion de son savoir-faire en termes d’innovation, d’urbanisme, de tourisme et de sport. Cette opĂ©ration portĂ©e par le ComitĂ© National Olympique et Sportif Français et la Ville de Paris en collaboration avec Le Tremplin va permettre Ă  quatre startups d’animer le stand de la ville et de prĂ©senter leur solution au cƓur du Club France. ArionĂ©o dĂ©veloppe et commercialise des solutions connectĂ©es d’analyse de la performance et de la santĂ© des chevaux athlĂštes Sport Heroes anciennement Running Heroes dĂ©mocratise la pratique sportive en la rendant Ă  la fois plus ludique et plus attrayante Vogo permet grĂące Ă  une application, pour un supporter in situ, des angles de vue diffĂ©rents et le replay » instantanĂ© sur tablette et portable, Ă  vitesse normale ou au ralenti YPPA permet aux organisateurs d’évĂšnements sportifs et de spectacles de faire vivre Ă  leurs publics une expĂ©rience inoubliable ĂȘtre acteurs » du show ! Pour trouver le dossier original sur le site de notre partenaire Le Templin, cliquez ici. Donnez un coup de pouce Ă  votre carriĂšre avec les derniĂšres offres d’emplois disponibles ou crĂ©ez un compte aujourd’hui pour rester au fait des derniĂšres perspectives, Ă©vĂšnements et offres dans le sport.
DanielCostantini, Consultant media et entreprise, mythique entraßneur de lŽEquipe de France de handball, dite des « barjots », double Championne du Monde et médaillée Olympique. Muriel Hurtis, AthlÚte internationale Française, sprinteuse, spécialiste du 200 m et du 4 x 100 m. Dix fois médaillée aux Jeux Olympiques, Championnat du
PubliĂ© le 08 juillet 2022 Ă  12h00 Le karatĂ©ka Jessie Da Costa, frĂšre du champion olympique Steven Da Costa, vise une mĂ©daille aux Jeux mondiaux. Photo Denis Boulanger/FFK Souvent prĂ©sentĂ©s comme l’antichambre des Jeux Olympiques, les Jeux mondiaux ont dĂ©butĂ© ce jeudi 7 juillet, Ă  Birmingham États-Unis. VoilĂ  ce qu’il faut savoir sur cette compĂ©tition mĂ©connue du grand public. 1. Du karatĂ© Ă  la course de drones en passant par le tir Ă  la cordeLe parallĂšle avec les Jeux Olympiques est tentant. Les Jeux mondiaux, compĂ©tition organisĂ©e tous les quatre ans, voient des pays du monde entier s’affronter dans de nombreuses disciplines 37 pour ceux de 2022. Ils concernent, majoritairement, des disciplines non-olympiques seule l’escalade fait exception. Ainsi le karatĂ©, non conservĂ© pour Paris 2024 aprĂšs avoir Ă©tĂ© au programme des JO de Tokyo, en fait partie. Tir Ă  la corde, danse sportive, sumo, bowling et mĂȘme course de drones
 des sports anonymes en France cĂŽtoient d’autres disciplines plus connues. C’est la raison d’ĂȘtre des Jeux mondiaux, s’exclame Guillaume Pasquier, de la FĂ©dĂ©ration nationale des sports en milieu rural, organisme en charge du tir Ă  la corde en France. Cela permet Ă  plein de disciplines qui ne participent pas aux JO d’avoir leurs Jeux et de s’affronter de maniĂšre trĂšs compĂ©titive. C’est une occasion d’avoir de la visibilitĂ© pour ces sports et d’opposer les meilleurs mondiaux ». Car, qu’on ne s’y trompe pas Ce n’est pas du tir Ă  la corde de kermesse, mais de compĂ©tition ! »Cent dix dĂ©lĂ©gations prennent part Ă  ces Jeux mondiaux 2022 Ă  Birmingham États-Unis, reportĂ© d’un an Ă  cause de la covid. Le record dĂ©tenu par Wroclaw Pologne, lors de la derniĂšre Ă©dition en 2017, est donc battu. La confĂ©dĂ©ration iroquoise, engagĂ©e dans le tournoi de lacrosse, y participe pour la premiĂšre fois. CrĂ©ateurs de ce sport qui vient juste d’ĂȘtre introduit aux Jeux mondiaux, leur participation, logique, possĂšde une forte valeur symbolique. La course de drones, le breakdance, le kickboxing, le parkour ou encore le marathon en canoĂ« font Ă©galement leur L’esprit olympique On retrouve l’essence sportive de l’olympisme », confie Gilles Cherdieu, DTN de la FĂ©dĂ©ration française de karatĂ©. Reconnu par le ComitĂ© international olympique CIO, cet Ă©vĂ©nement conserve tous les codes de l’olympisme village, cĂ©rĂ©monies d’ouverture et de fermeture, organisĂ© tous les quatre ans, multisports et opposition entre des pays du monde entier. L’amateurisme, si cher Ă  Pierre de Coubertin, est Ă©galement conservĂ©. Tous les athlĂštes de notre sport s’accordent Ă  dire que les Jeux mondiaux sont la compĂ©tition la plus importante, confie Antoine Ducouret, manager des Ă©quipes de France de kayak-polo. C’est le mĂȘme format que les JO, la mĂȘme ambiance. »Ils apportent Ă©galement une visibilitĂ© pour des sports en recherche de lumiĂšre. Il y a une belle couverture des mĂ©dias, plus que pour les compĂ©titions internationales d’escalade, explique Alain CarriĂšre, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française de montagne et d’escalade. C’est bien pour l’exposition de notre sport mĂȘme si c’est incomparable avec les JO, la compĂ©tition reine. »Seule discipline olympique au programme avec le breakdance, qui participera aux JO pour la premiĂšre fois Ă  l’occasion de Paris 2024, la FFME en profite pour aguerrir ses espoirs. Nos jeunes, qui sont dĂ©jĂ  parmi les meilleurs mondiaux, participent aux Jeux mondiaux, ajoute Alain CarriĂšre. C’est une trĂšs belle expĂ©rience pour eux dans un contexte oĂč la pression sera moindre qu’aux Jeux Olympiques. Car ce seront nos potentiels reprĂ©sentants pour Paris 2024. » 3. Un tremplin vers les Jeux Olympiques ?Alors, participer aux Jeux mondiaux peut-il servir de tremplin pour devenir discipline olympique ? Gilles Cherdieu, DTN de la FĂ©dĂ©ration française de karatĂ©, n’est pas convaincu. C’est un atout mais pas un Ă©lĂ©ment essentiel. Quand on rentre dans le processus, c’est une autre bataille. C’est politique, le relationnel fait la diffĂ©rence car il faut convaincre. » Denis BoulangerLe prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration française de montagne et d’escalade Alain CarriĂšre est Ă©galement de cet avis. Le CIO nous a vus aux Jeux mondiaux, compĂ©tition Ă  laquelle on participe depuis trĂšs longtemps. Mais ce qui l’a dĂ©cidĂ© de nous offrir le statut de discipline olympique a Ă©tĂ© le championnat du monde d’escalade organisĂ© Ă  Bercy en 2016. Nous avons ensuite participĂ© aux Jeux Olympiques de la jeunesse Ă  Buenos Aires en 2018 avant les Jeux de Tokyo ».Le golf, le skateboard, le basket-ball 3x3 et le breakdance ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s au programme olympique derniĂšrement sans ĂȘtre passĂ© par la case Jeux l’actualitĂ© sportive Lilian Gaubert
Sesobjectifs sont clairs : réussir les championnats du monde 2003, organisés à Paris, et les JO d'AthÚnes, en 2004. Pour cela, entraßneurs et athlÚtes seront liés à la FFA par
ï»żÂ©EditorialDans trois semaines, les JO dĂ©buteront... Les diffĂ©rents Etats pourront alors gonfler leurs muscles Ă  chaque mĂ©daille d'or d'un de leurs RenaudinAlain Renaudin dirige le cabinet "NewCorp Conseil" qu'il a créé, sur la base d'une double expĂ©rience en tant que dirigeant d’institut de sondage, l’Ifop, et d’agence de communication au sein de DDB alainrenaudin Voir la bio »Jeux Olympiques de Londres, ce championnat du monde du chauvinismeavec Alain RenaudinDans quelques jours dĂ©marreront les Jeux Olympiques de Londres. Ils intĂ©ressent peu les Français qui ont visiblement achetĂ© moins de places que prĂ©vu Ă  des prix exorbitants, il faut le reconnaĂźtre. Enfin, on n'en parle peu ici, mais beaucoup Ă  Londres, tout en Ă©tant persuadĂ© que le monde entier en parle, les regarde, les attend, est au courant des moindres dĂ©tails des prĂ©paratifs et impressionnĂ© par tant de prouesses et de sens de l'organisation. C'est fou cette tendance que nous avons Ă  toujours ĂȘtre persuadĂ© que le monde entier regarde ce que nous faisons par dessus notre Ă©paule et s'en quelques jours donc nous dĂ©couvrirons nos premiers mĂ©daillĂ©s, enfin il faut l'espĂ©rer. Nous aurons droit Ă  notre annonce quotidienne du trĂšs surveillĂ© compteur de mĂ©dailles du jour. "Deux mĂ©dailles d'argent aujourd'hui, toujours pas d'or"; "et non, pas de podium aujourd'hui, mais une formidable quatriĂšme place pour ...".Cette litanie des mĂ©dailles nous tiendra en haleine bien sur, et nous remplira de fiertĂ© collective, nĂ©cessaire par ailleurs, alors tant mieux. La fiertĂ© de montrer au monde celui qui nous regarde par dessus l'Ă©paule notre talent, nos hĂ©ros, nos destins exceptionnels. Et pendant que nous exhiberons nos champions en vitrine au monde, convaincus de l'admiration planĂ©taire qu'ils susciteront ... chaque autre pays tiendra son propre compteur, parlera de ses champions, s'enthousiasmera pour sa mĂ©daille de bronze sans citer le champion olympique, convaincu que nous serons bĂ©ats d'admiration pour leurs athlĂštes comme nous sommes persuadĂ©s que ces autres pays le seront pour les nĂŽtres. Mais chacun ne regarde que son cette galerie commerciale de chauvinisme et de vantardise, chaque nation ne regarde que sa vitrine. Et cette vitrine changera tous les jours, comme une mise Ă  jour de nos champions tant exceptionnels que mĂ©diatiquement Ă©phĂ©mĂšres, traitĂ©s dans l'Ă©cume de l'information, comme le reste, tout champions qu'ils sont. On nous rappellera notre meilleure performance olympique, comme un seuil Ă  battre, un record Ă  faire tomber. Nous courrons aprĂšs comme on court aprĂšs le compteur tĂ©lĂ©thon, Ă  la diffĂ©rence prĂšs que si tout le monde ne peut pas ĂȘtre champion olympique tout le monde peut faire un n'est plus de participer bien sur, mais bien de gagner, de dominer, de prouver sa suprĂ©matie. Les compĂ©titions sportives, de tous temps, sont aussi des compĂ©titions politiques, Ă©conomiques, diplomatiques. On se souvient bien sĂ»r de la grande Ă©poque de la guerre froide olympique entre les Etats-Unis et l'URSS. Et, plus lĂ©gĂšrement, on s'amusait Ă  pronostiquer il y a quelques jours que la GrĂšce l'emporterait sur l'Allemagne en quart de finale de l'euro, juste pour le plaisir du bon titre du lendemain "la GrĂšce sort l'Allemagne de l'euro".La quĂȘte du Graal olympique est une compĂ©tition sportive certes, c'est aussi une exposition universelle, une formidable course Ă  l'audience mondiale, pour les athlĂštes, les sponsors bien sur, le pays organisateur, et chacune des nations derriĂšre l'Ă©tendard de leurs cherche la lumiĂšre, le monde est nombriliste, tant au niveau des nations que des individus. Et sans doute plus nombriliste qu'individualiste, on confond souvent les deux. Nous avons sans doute davantage tendance Ă  nous prendre pour le centre du monde, Ă  vouloir intĂ©resser le monde plutĂŽt que de nous intĂ©resser au monde. Jamais comme aujourd'hui, nous n'avons eu autant de moyens de l'Ă©couter ce monde, mais aussi de nous exprimer, pardon de nous exposer. Nous sommes hyper-connectĂ©s et nous croyons ĂȘtre interconnectĂ©s. InterconnectĂ© pour s'exposer davantage que pour Ă©couter et regarder. Alors l'autre nous intĂ©resse bien sĂ»r... comme une audience, comme un "friend", comme un "follower", comme un commentaire, comme une source de voit midi Ă  sa porte, il doit y avoir beaucoup de portes, parce que le soleil, le monde, il n'y en a qu'un, mais il est Ă  gĂ©omĂ©trie variable, et le reflet de ce que l'on veut bien, comme les ombres de Platon. Une discussion rĂ©cente avec un ami nous faisait disserter sur l'importance de notre rĂ©gion Ă  l'Ă©poque romaine. Nous en sommes arrivĂ©s au poids de la France, Ă©valuĂ©e dĂ©mographiquement pour autant que possible Ă  environ 10 millions d'Ăąmes Ă  l'Ă©poque du Christ, du dĂ©but de l'empire romain. La population mondiale de l'Ă©poque Ă©tait elle Ă©valuĂ©e, environ et pour disposer d'un moyen mnĂ©motechnique, Ă  la population française actuelle, 65 millions. Un habitant de la planĂšte sur sept Ă©tait donc "français" Ă  l'Ă©poque romaine, 1 sur 100 aujourd'hui. La population mondiale a Ă©tĂ© multipliĂ©e par 100, celle de la France par sept. Nous avons raison de nous enorgueillir de notre vitalitĂ© dĂ©mographique, mais comme le disait sĂ»rement Einstein, "tout est relatif". C'est fou ce que l'on peut avoir tendance Ă  se prendre pour le centre du monde ... surtout lorsque l'on ramĂšne le mode Ă  soi ! Nombriliste, Lire AussiLaure Manaudou qualifiĂ©e pour les Jeux olympiques de LondresVladimir Poutine en route vers les Jeux olympiquesMots-ClĂ©sThĂ©matiques Ne8RC.
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